CHU Gabriel Touré : Cabale contre le Directeur général / Que revendiquent les syndicalistes à l’Administration?

Le Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Touré est en proie en ces derniers temps à de mouvements d’humeur de certains syndicalistes qui avancent des prétextes peu convaincants. A la solde de certains hommes politiques, ces syndicalistes profitent de la situation sociopolitique actuelle du pays et vont même jusqu’à exiger le départ du Directeur Général.

Que revendiquent les syndicalistes à l’Administration ?

Le cahier de doléance des syndicalistes comportent plusieurs points dont :

–          Le paiement des arriérés de ristournes aux agents,

–          Le paiement des primes de gardes de certains travailleurs du CHU,

–          La régularisation de la situation de leurs parcelles de terrains à Banankoroni,

–          L’équipement du bloc technique de l’hôpital,

–          La réparation du scanner en panne,

–          La réparation de la radio conventionnelle

–          La dotation de la pharmacie en produit, etc.

–          Pour appuyer ses revendications, le syndicat des travailleurs avait déposé un  préavis de grève sur la table  du Directeur Général, Dr Abdoulaye Nènè Coulibaly. Mais le 22 Mars 2012, pendant qu’une Commission de conciliation se mettait en place, le Mali tout entier se réveille sous l’effet d’un  coup d’Etat militaire. Le pays est politiquement déstabilisé et un couvre-feu est instauré par la junte au pouvoir. Néanmoins quelques jours après ces évènements, une commission de négociation est mise en place pour évaluer les revendications et faire des propositions.

Etat des lieux des actions réalisés par le Directeurs Général

• S’agissant des revendications pécuniaires, notamment les points 1 et 2, la direction de l’hôpital a, au jour d’aujourd’hui, procédé au paiement de tous les arriérés de ristournes et de primes de garde à tous les agents concernés.

 La radio numérique qui était tombé en panne fut réparée et fonctionne actuellement en plein temps.

• Pour le scanner tombé en panne  le même jour que la radio numérique, la pièce défectueuse est en train d’être cherché. Il faut passer une commande à l’extérieur du pays pour trouver la pièce, ce qui prend un peu de temps, comme c’est toujours le cas dans tous les grands hôpitaux du pays disposant du même matériel. La commande est déjà lancée cette période d’attente est obligatoire car il faut chercher la pièce. Il faut rappeler que c’est un don de la Fondation Orange à l’Hôpital Gabriel TOURE.
• L’équipement du bloc technique composé de cinq(05) salles d’opération, avait au départ fait l’objet d’un accord entre les autorités du Mali et celles de l’Espagne qui comptaient faire don de ces matériels. La mise en œuvre ayant pris du temps, l’administration à travers le budget national à commencer à prendre en charge l’achat des équipements en fonction de ses possibilités. Ce bloc technique sera bientôt opérationnel car 90% du matériel est déjà sur place grâce au sacrifice personnel du DG.

• Pour la dotation de la pharmacie, le DG à hérité de l’hôpital avec une dette colossale de 200 millions des fournisseurs. La pharmacie n’existait presque plus.  L’Etat étant une continuité, le DG a commencé à amorcer ces dettes de ses prédécesseurs. Force est de reconnaitre que cette situation a eu un impact négatif sur le fonctionnement normal de la Pharmacie. Aussi, la Pharmacie Populaire  du Mali (PPM) qui est le principal fournisseur  de l’hôpital ne comble plus toutes les attentes en matière de fourniture de médicaments. Qu’à cela ne tienne, aujourd’hui la Pharmacie dispose du nécessaire pour la prise en charge des opérations chirurgicales et autres soins contrairement à ce que le syndicat veut faire croire. Certes, tous les produits dont ont besoins les malades ne se trouvent pas à la pharmacie, ce qui est propre à toutes les Pharmacie du Mali, mais celle  du CHU Gabriel Touré fonctionne normalement.

• Concernant la situation des parcelles de terrain size à Banankoroni, derrière Sénou, elle date de 2006, un peu avant la nomination de l’actuel DG à la tête de l’hôpital. Ce projet fut initié par le même syndicat des travailleurs du CHU. Pour s’acquérir des lots à usage d’habitation, le syndicat a signé un contrat avec un promoteur Immobilier du nom de Sidiki Keita. Selon les clauses du contrat, chaque agent socio-sanitaire désireux de bénéficier de parcelle devait s’engager à verser dans un compte bancaire appartenant audit promoteur immobilier, la somme d’un million cinq cent mille (1 500 000) Francs CFA. Les paiements devraient se faire par tranche à la fin de chaque mois jusqu’au délai fixé. Mais contre toute attente de Mr Sidiki keita, des agents bénéficiaires du projet ont commencé à lui donner des chèques sans provision. Il y a donc eu un premier blocage. Pour pallier à cela, le syndicat qui est responsable du projet a, au cours d’une assemblée générale des travailleurs, choisi trois (03) personnes du comité syndical pour récolter les sommes et les reverser ensuite à Mr Kéita. Ces 3 personnes récupèrent les fonds pendant une longue période et en bouffent plusieurs dizaines de millions. Le promoteur Immobilier sentant la mauvaise foi du syndicat décide de suspendre le programme et entendait amener l’affaire devant les tribunaux pour écrouer les fautifs. Aussi, une partie des travailleurs qui avait payé leurs frais décide aussi de contacter un avocat pour intenter un procès contre le syndicat de l’hôpital. Une autre partie des bénéficiaires a solliciter l’intervention du DG qui à lui-même payé les frais  de ses parcelles  aux syndicalistes. C’est là que le DG rentre dans la danse en proposant un règlement à l’amiable car estime- t- il une guerre entre les travailleurs et collaborateurs d’un même service n’a pas lieu d’être. La proposition du DG fut acceptée par les différentes parties et les actions sont en cours pour que chacun soit remis dans ces droits. Alors question !

En quoi le DG est fautif ? N’est- il pas victime au même titre que les autres travailleurs ? Devrait-il laisser les travailleurs de son service en venir aux mains ou se faire des procès ? Nous pensons que non.

Hier Mardi, l’Assemblée Générale organisée par le syndicat  au sein de l’hôpital a été boudé par une grande partie des travailleurs de l’hôpital notamment les chefs de services, les majors, les manœuvres et même une partie du comité syndical qui estiment- que les frondeurs sont entrain de régler leur compte personnels avec le DG Abdoulaye Nènè Coulibaly. Ces travailleurs estiment que leurs droits sont respectés et que le combat se fait pour les intérêts sordides de certains syndicalistes dont le seul slogan  est « Soit il nous laisse faire, ou on le ferra partir ».

Cela sous entend qu’ils sont agacés par la lutte contre la corruption, le clientélisme, le marchandage des soins et services, et le laisser-aller dont ils sont habitués depuis belle lurettes. Toutes choses qui leur poussent à vouloir en découdre avec le DG.

Depuis son arrivée à la tête de l’hôpital en Aout 2006, le DG Abdoulaye Nènè Coulibaly a posé beaucoup d’actes notoires au niveau du service dont :

–          Il a réussi à créer un climat social paisible en instaurant des rencontres périodiques entre tous le personnel,

–          Il a procédé à la création d’une coopérative de consommation permettant aux travailleurs de s’approvisionner en denrées de première nécessité (mil, riz, lait, savon, huile),

–          L’instauration et le respect strict de mesures d’hygiène et de sécurité au sein de l’hôpital donnant du coup un nouveau visage à ce CHU qui est aujourd’hui une référence mondiale,

–          Il a réussi à mettre en œuvre le Programme Opérationnel qui a permis à certains travailleurs de l’hôpital de bénéficier de certains avantages liés à leur fonction (primes de responsabilité, carburant et autres),

–          Autres réalisations majeures opérées par l’actuel DG est la rénovation de la Pédiatrie, du bloc de Médecine ORL, le bloc de Chirurgie Bénitiéni Fofana,

–          L’acquisition d’une radio numérisée,

–          Aussi, l’ambitieux projet de construction d’un bâtiment R*4 avec un espace d’atterrissage d’hélicoptère pour les évacuations d’urgences est en très bonne voie, etc ……..

Ce glorieux bilan est à l’honneur de tous les travailleurs du CHU Gabriel TOURE.

Aujourd’hui la grande majorité des travailleurs de l’hôpital estime que le bilan du DG est positif, ils n’entendent plus se laisser distraire par les responsables syndicaux qui ne font que des querelles personnelles. Pour ces opportunistes, la chute du régime d’ATT est l’occasion rêvée pour en finir avec le Dr  Abdoulaye Nènè Coulibaly. Sinon comment comprendre qu’au moment où le pays traverse une crise, un groupuscule de travailleurs décide de  perturber la tranquillité des malades et des populations sous prétexte de revendications fallacieuses dont les 98% sont déjà satisfaites. A quand la restauration de l’autorité de l’Etat ?

S.D.T

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