Les comités syndicaux des CHU et hôpitaux de Bamako et de Kati notamment le SNS-AS-PF du CHU Gabriel Touré, de l’Hôpital dermatologique Koureissi et de Point G, SYMEMA de l’Hôpital du Mali et du CHU Kati, SYNACAM du CHU Gabriel Touré et du CHU « Point G », SYMEMA SYNATHRASS du CHU « Point G » sur fond de non-respect des engagements pris par le Gouvernement, de non payement des émoluments de certain bi-appartenant, ont décidé d’observer une grève de 72 heures à partir du mercredi 06 Mai. En effet, à l’issue de plusieurs assemblées générales courant mars et avril 2020, un prévis a été déposé sur la table du Ministre du Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique, le 17 avril 2020, alors que le Mali, à l’instar du reste du monde, traverse une crise sanitaire liée à la pandémie du Corona virus.
Comme revendications les comités syndicaux réclament de mettre le personnel Bi-appartenant, qu’ils estiment d’être lésé dans leurs droits. Ils exigent à cet effet, le payement intégral de leurs arriérés d’émoluments et l’intégration desdits émoluments dans leur salaire. Les syndicats de la santé exigent également du gouvernement le parachèvement du processus d’intégration dans la fonction publique du personnel contractuel dont les dossiers ont été déjà traités en tenant compte de leur nouvelle situation administrative, en régularisant la situation de ceux déjà intégrés et en prenant en charge la gratuité des soins médicaux et du médicament du personnel socio sanitaire assujettis à l’AMO conformément au décret 002-311 du 04 juin 20120. Enfin ils demandent une amélioration de leurs conditions de travail des CHU et hôpitaux concernés par le recrutement du personnel qualifié, l’amélioration et l’adaptation des plateaux techniques en tenant compte de nouveaux défis sanitaires L’octroi et l’augmentation substantielle de primes de fonction spéciales, des primes de garde et des primes de monture ne sont pas en reste.
Faute de quoi, ils menacent d’observer une grève de 72 Heures du mercredi 06 mai au vendredi 08 mai 2020. En cas de non-satisfaction des revendications ci-dessus formulées, les syndicats se réservent le droit de poursuivre par une grève de 120 heures (lundi 11 mai au vendredi 15 mai 2020) sans autre préavis.
Les syndicalistes menacent également de poursuivre par une grève de 120 heures (lundi 11 mai au vendredi 15 mai 2020) sans autre préavis
La grève est certes un droit inaliénable et reconnu pour tout travailleur, mais c’est au Mali seulement qu’en cette période de crise sanitaire planétaire les soldats de la santé ne font pas l’économie des perturbations qui déstabilisent la sérénité des autorités dans la gestion d’une pandémie mortelle au point d’obliger les usagers de la santé à renoncer à beaucoup de leurs besoins les plus pressants. Ailleurs à travers la planète, les Blouses blanches sont acclamées chaque jour pour les sacrifices qu’ils consentent sans compter, il y a de fortes chances qu’au Mali ils soient conspuées pour leur boulimie insouciante. Surtout quand on sait que c’est dans leurs milieux que les mesures barrières édictées par les autorités sont le plus roulées aux pieds.
Amidou KEITA
Aya sabali doctoro c est pas le moment même si vous avez raison car l heure est grave le mal du siècle COVID 19 Aussi combattons le d abord
Bonjour
PRIMATLANTI$T€
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