Chu du Point G : Le personnel menace de décréter une grève de 48 heures à partir du 20 mars

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Le comité syndical du CHU du Point-G menace de décréter  une  grève de 48 heures le 20 mars prochain reconductible si  jamais ses doléances ne sont pas satisfaites.
En plus de leur traditionnelle revendication relative à l’amélioration des conditions de vie et de travail, les syndicalistes exigent le respect de la loi hospitalière et de la convention hospitalo-universitaire dans la nomination des chefs de service. D’autres points non moins négligeables figurent en bonne place des revendications  du syndicat. Il s’agit du paiement des arriérés des primes de responsabilité et leur paiement mensuel régulier et, à terme échu, l’augmentation des primes de gardes de 3 000 FCFA pour les jours ordinaires et de 6 000 FCFA pour les jours les jours non ouvrables, la séparation des services de radiologie imagerie médicale et de la médecine nucléaire ainsi que la création d’un service des urgences médico-chirurgicales  figurent parmi ces doléances.
Déjà la commission de conciliation est à pied d’œuvre pour trouver un terrain d’entente entre le département de tutelle et les grévistes. Espérons que les négociations aboutissent pour un dénouement heureux des nombreux points de blocage.
        Ramata TEMBELY

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1 commentaire

  1. Quand la démocratie accouche d’un régime de généraux vauriens

    Un pays s’en sort par la qualité de ses ressources humaines et non pas seulement par ses ressources naturelles.

    En érigeant en mode de gouvernance la médiocrité, l’impunité, le manque de culture du résultat, le clientélisme, le Grin mania, l’injustice, le manque de sérieux et le mensonge, le régime moribond des généraux vauriens a reçu à mettre la corruption, le vol, la dépravation des mœurs, l’incivisme parmi les premières valeurs et pratiques de la société malienne.

    Le résultat se passe de tout commentaire pour une fois je vais laisser l’armée et la guerre du nord en paix. 

    Mes compatriotes s’en occupent suffisamment et j’ai suffisamment parlé sur le sujet pour mériter mon “repli stratégique”.

    L’enseignement supérieur public agonise et enchaine des années sans que certains étudiants puissent être  évalués sinon  suivre des cours.

    Aux grèves à répétition s’ajoute le manque de planification sérieuse pour accueillir une armée de jeunes bacheliers (amphi bombés, gestion calamiteuse des effectifs, magouille de toute sorte, violence physique et notes financièrement et/ou sexuellement transmissibles).

    L’enseignement supérieur privé est le nid d’un laisser aller suicidaire. 

    Dans ces conditions, le milieu scolaire et universitaire ne peuvent  nullement pas produire des cadres et des techniciens valables dont un pays (qui veut réellement se développer), peut compter.
     
    L’incompétence et la médiocrité qui nous envahissent déjà ne représentent que l’avant goût d’une déferlante déconfiture si on ne se ressaisisse pas à temps.

    La justice est tellement impuissante devant les crimes, les délits et autres infractions à telle point que la vraie justice chez nous est en réalité l’impunité. 

    Oui c’est une aberration mais c’est comme ça, une sorte du monde à l’envers.

    Plus quelqu’un vole plus il est apprécié par tous (ses supérieurs, ses collègues, ses voisins, ses électeurs, sa famille…) et plus il a des promotions.

     “Dougabou Den Do”; “A kèra finyé”; “Allah de ya tâ kayé”; “Wili i ka chaise da a mâ”….

    On fait même attention de ne pas les “humilier” du moment où ils sont “chefs de famille”. Elle est belle celle la.

    Alors fonds mondial, fonds japonais, fonds canadien, fonds américain, fonds banque mondiale, fonds monétaire international, même fonds malien rien ne trouve plus le moindre respect aux yeux de nos “Dougabou Den”.

    Alors paludéens, sidéens et autres malades de tuberculose, d’huicoma, de l’école, du chômage, de la vie chère, des conflits fonciers, peuvent mourir de leur belle mort. Et je m’excuse pour les malades oubliés.

    Peut importe que l’autre se met à écrire et réécrire des rapports, nous les magistrats et procureurs on n’a pas son temps surtout que le gouvernement même  trouve que son “manque à gagner” n’est pas un vrai terme d’audit. Pourquoi s’embêter?

    Alors à côté du “Dougabou Den” s’activent les “N’bè tâ gnini” par tous les moyens: vol à l’arraché, vol à main armée, cambriolage, escroquerie, abus de confiance, “Sourafin”… 

    Tous les moyens sont bon pour avoir son prix de condiment, faire plaisir à sa minette, frimer et avoir sa villa si affinité au risque  de se faire bruler vif en plein jour.

    La justice et la police anti criminalité ayant démissionné le matin, l’insécurité et la vindicte populaire s’autoproclament,  le soir, institutions de la république des généraux.

    Ah les institutions, c’est gentil de nous rappeler, mais on doit les renouveler non?
     Oui le 29/04/2012 sauf que depuis 2009 on rame sur le fichier électoral. 

    On était dans la classe Ravec on n’a échoué et on nous a rétrogradé d’une classe, maintenant on est Race amélioré. 
    Ça ne fait pas rêver mais bon si ça peut aider à renouveler les institutions d’une colline et de Bagadaji,  c’est l’essentiel. 
    Ah Oui!  Ça c’est vrai, on est en démocratie consensuelle depuis 10 ans, je ne vois pas comment on ça changer quelque chose qui marche pour des gens qui soufflent presque tous dans la même direction depuis le début. 

    Je lance ici, un avis de recherche d’une opposition malienne pendant les 10 dernières années et au sein de la CENI.

    Alors, tous pour le Race amélioré, à vos référendum, présidentielles, législatives et communales prêt! partez!!

    Je vous assure qu’au point où nous en sommes je voterai même “Fatôkèni n’toutourou” pourvu que la page de ce régime des généraux vauriens puisse être tournée et qu’un nouveau vent souffle enfin pour le Mali.
    Et puis  ce serait sans rancune.

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