La chimio-prévention est une nouvelle stratégie adoptée par notre pays pour lutter efficacement contre le paludisme chez les enfants. Elle est appliquée dans les zones de prévalence du paludisme saisonnier, avec une recrudescence des cas pendant une période de plus de 4 mois. Mise en œuvre à Koutiala dans la région de Sikasso, cette nouvelle stratégie à déjà fait ses preuves. Selon les statistiques fournies par le Programme national de lutte contre le paludisme, elle a permis de réduire les consultations de 42% dans le district sanitaire ciblé et à favorisé une baisse de 61% des cas de paludisme par semaine.
l’instar de la communauté internationale, le Mali célèbre tous les ans le 25 avril la journée mondiale de lutte contre le paludisme. En prélude à cet évènement le programme national de lutte contre le paludisme en collaboration avec ses partenaires a tenu un point de presse. La cérémonie avait pour cadre la salle de conférence de l’OMS. Durant deux heures de temps les hommes de médias ont été édifiés sur les avancées enregistrées par le Mali dans le cadre de la lutte contre le paludisme, de même que les défis à relever pour bouter cette maladie. Cette année une leurre d’espoir est permise quant à la lutte contre cette maladie qui a tué 2 128 personnes en 2011 au Mali.
A défaut d’un vaccin contre le paludisme, les spécialistes conseillent d’adopter les gestes simples qui peuvent sauver des vies comme dormir sous une moustiquaire imprégnée d’insecticides. Selon le Directeur national du Programme national de lutte contre le paludisme, le Mali dispose de plusieurs stratégies pour lutter contre la maladie. Il citera la distribution de masse de moustiquaires imprégnées d’insecticides, la pulvérisation intra domiciliaire, le traitement préventif intermittent chez les femmes enceintes. S’y ajoutent la chimio prévention du paludisme saisonnier chez l’enfant. En ce qui concerne la prise en charge, l’orateur indiquera que les cas de paludisme simple sont traités par les combinaisons thérapeutiques à base d’arthémisinine et les cas graves sont pris en charge par des médicaments injectables. Et les tests de diagnostic rapides pour la confirmation des cas.
Le conseiller paludisme de l’OMS au Mali, Dr Cheik Oumar Coulibaly, a déclaré qu’en dépit des progrès réalisés, tout n’est pas encore gagné. ” On estime qu’environ 660 000 personnes meurent chaque année du paludisme dans le monde dont les enfants de moins de 5 ans en Afrique subsaharienne. Il y a plus de 200 millions de cas par an et la plupart ne sont ni dépistés ni enregistrés ” a soutenu Dr Coulibaly. D’après lui, il est nécessaire pour consolider les progrès réalisés et accélérer la lutte contre le paludisme que de nouveaux financements soient mobilisés de toute urgence.
Ramata TEMBELY
1-C’est quoi la chimio prevention ????
2-Quel est le degree de toxicite d’un tel choix???
De grace ne sacrifiez pas ces pauvres enfants pour l’argent,ca plus l’air d’une EXPERIMENTTATION de VACCIN que la PREVENTION du paludisme.
😈 😈 😈 😈 😈
Comments are closed.