La crise que notre pays a connue n’a épargné aucun segment de la nation. Le domaine de la réadaptation a été aussi ébranlé dans l’accomplissement de sa mission par la fermeture des Centres régionaux d’appareillage Orthopédique et de Rééducation Fonctionnelle de Tombouctou et Gao et les difficultés de paiement des salaires du personnel contractuel.
« Après cette période difficile, nous pouvons dire aujourd’hui, qu’il y a une nette reprise des activités, grâce aux efforts conjugués du département de tutelle, des partenaires et du personnel ».
C’est ce qu’a affirmé Hamadoun Konaté, ministre du travail, des affaires sociales et humanitaire, à l’occasion de la 10ème session ordinaire du conseil d’administration du Centre National d’Appareillage du Mali (CNAOM), tenu le 10 mars 2014 dans ses locaux.
Au cours de cette 10ème session, les administrateurs ont eu à examiner et adopter : le compte rendu de la 9ème session ; le point d’exécution des recommandations ; le rapport d’activités 2013 et les perspective de 2014 ; l’exécution du budget 2013 et le projet de budget 2014 qui s’élève à 597 261 401F CFA.
En effet, nonobstant les progrès de 2013, le ministre du travail, des affaires sociales et humanitaires, Hamadoun Konaté, a saisi l’occasion pour instruire à la Direction du CNAOM de redoubler d’ardeur, de vigilance et d’effort pour générer suffisamment de recettes afin d’apurer les arriérés de cotisation patronale à l’INPS et les arriérés de reclassement des contractuels.
Par ailleurs, le ministre Konaté a rappelé que l’année dernière, lors de la 9ème session, les effets pervers du contexte sécuritaire sur le marché des activités du centre avaient été évoqués.
Et, par anticipation « nous avons soulevé la problématique de surcroit de travail que cette situation d’occupation pourrait engendrer eu égard aux conséquences des exactions subies par certaines personnes dans les régions occupées, notamment les amputations dues aux occupants », a souligné le ministre du travail, des affaires sociales et humanitaires. Selon lui leur prise en charge a été pleinement assurée.
Auparavant, M. Konaté avait affirmé que cette première session post crise se tient sous bonne auspice car notre pays a trouvé sa place d’antan dans le concert des nations démocratiques après deux années tumultueuses, même si beaucoup reste à faire.
Adama DAO