Centre Kamian de Kalabancoro : L’AMECONFE offre 375 ‘’tenues complètes’’ aux enfants déshérité

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La générosité, l’entraide et la solidarité sont des valeurs cardinales de notre société. Une société qui rejette l’exclusion. C’est pour justement respecter  ces principes que l’AMECONFE  a décidé d’essuyer les larmes  des enfants en détresse du Centre Kamian. Pour donner à l’événement  tout son sens  Mme Adam Samaké,  la présidente de l’Association  qui a fait le déplacement a  remis en  main propre les dons à la présidente du Centre Kamian Mme Camara Bernadette Soucko en présence du maire de Niamakoro- Kourani Mme Diarra  Niakoro Djelika Danté.

 Le don est composé de 375 habits neufs.

Pour Madame Camara Bernadette Soucko  cette aide tombe à pic car elle coïncide avec le mois de carême. La présidente de l’ONG  AMECONFE Mme Adam Samaké  a  humblement  souligné que sa structure ne pouvait fermer les yeux sur la situation que vit ces enfants en détresse avant d’annoncer la bonne  nouvelle, à l’en croire durant  le mois de carême  d’autres gestes suivront.  Certaines mosquées de la place  bénéficieront de  nourritures composées de boissons, de sucre, de lait, de spaghettis. Les fidèles de ces   mosquées bénéficieront aussi  de chapelets, de bouilloires  et pourront bénéficier aussi  chaque lundi et vendredi de repas chauds au moment de la rupture.

Faut –il le rappeler, rien que ce mois de juin  160 membres  démunis de l’AMECONFE  ont bénéficié de vêtements, ainsi que  215 personnes de l’association Kanuya.  Ces dons ont été offert grâce au soutien de l’Association musulmane GREENSBORO (USA).

Le Centre Kamian existe depuis 1990, il a été reconnu par l’Etat en 1992. Le centre a surtout bénéficié du soutien des prêtres missionnaires du Sacrée Cœur, de l’Ambassade du Canada. Récemment la fondation Orange a apporté à l’orphelinat un soutien conséquent, le CICR a réalisé une cuisine moderne en son sein. Les contributions de l’Etat se limitent à l’orientation des enfants qui obtiennent le DEF. Dans le cadre de l’assurance maladie obligatoire (AMO), l’Etat a inscrit tous les enfants du centre munis de documents. La directrice n’a pas manqué d’évoquer le manque de moyens de locomotion, surtout pour les voyages.

Badou S. Koba    

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