Centre Hospitalier Universitaire du Point G : Grève de trois jours du syndicat pour exiger l’annulation de la mutation de leur secrétaire général

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Afin d’avoir le retour immédiat de l’ex- secrétaire général, Fousseini Coulibaly, muté au gouvernorat du district de Bamako, d’accorder des meilleures conditions de travail tout en dotant le centre hospitalo-universitaire du point G d’appareils adéquats en faveur de la satisfaction des besoins des malades, de rehausser le plateau technique et d’inviter l’administration à entamer des négociations aboutissant à l’amélioration des conditions de travail, la coordination des syndicats des travailleurs de l’hôpital du Point G a entamé une grève de trois jours, le mardi 24 août 2021.

« Depuis 2018, tous les travailleurs de cet hôpital se sont donné la main pour faire sortir notre hôpital du bourbier dans lequel il est enfoncé afin de permettre aux Maliens d’avoir droit à de meilleurs soins », a lancé le porte-parole des syndicats, Drissa Traoré. Il a ajouté que les dirigeants de l’époque ont essayé de mettre les bâtons dans leurs roues afin de les empêcher d’avoir gain de cause, mais qu’ils ne se sont pas découragés et ont continué le combat qui a abouti à l’acquisition de certains appareils vitaux.

Concernant les raisons de la grève entamé, hier matin, Drissa a révélé qu’ il n’y pas longtemps, le Directeur général de l’hôpital du point G a adressé une lettre au secrétaire général du syndicat, Fousseini Coulibaly, lui notifiant qu’il est muté au gouvernorat du district de Bamako. « Qu’est ce qu’un médecin ira chercher au gouvernorat ? » Nous nous sommes levés pour montrer notre mécontentement suite à cet acte du Directeur qui a violé beaucoup de textes en la matière, il a ensuite convoqué certains membres du syndicat au camp 1 les menaçant qu’il va les enfermer et notre souhait n’est autre que notre secrétaire général retourne le plus vite possible auprès de nous afin qu’on continue le combat », a-t-il clamé. Nous lançons un vibrant appel, ajoute-t-il, à l’endroit de tous les agents de santé du Mali afin qu’ils se joignent à nous pour mener ce combat et le gagner, sinon si cela perdure dans nos hôpitaux, nous n’aurons plus de travailleurs. « Depuis la prise de fonction de ce Directeur, il ya de cela trois ans, rien ne marche ici ; on n’a pas d’imagerie ; le laboratoire est défaillant ; les travailleurs ont du mal à toucher leurs ristournes et les frais de garde ; d’autres ont fêté sans avoir touché leur salaire etc. Nous demandons aux autorités de voir la situation de l’hôpital du point G qui va de mal en pis », lance-t-il.

Le Docteur Guida Landouré, secrétaire général adjoint du syndicat national de la santé, a indiqué qu’en matière de santé, point G était le summum des hôpitaux du Mali, mais cela est un lointain souvenir de nos jours. Il a informé que durant cette grève, ils assureront juste le service minimum. Landouré a expliqué que les problèmes de l’hôpital n’en finissent plus et même le bus qui les transporte était en panne depuis plus de deux mois. Ainsi, selon ses dires, les médecins étaient obligés de regagner l’hôpital à leurs frais pour apporter des soins aux multiples patients. Le syndicat est, par conséquent, déterminé à mener le combat et ne compte pas s’arrêter avant la satisfaction de ses besoins.

Moussa Samba Diallo

 

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4 COMMENTAIRES

  1. Comment peut-on comprendre des personnes qui se mettent en grève pour des bêtises en mettant en danger la vie de nombreux malades. Même sans grèves les medécins de ce pays tuent les patients comme des mouches, avec la grève, ils tomberons encore plus nombreux chaque jour; nous sommes dans quel pays? Des hommes et femmes qui ne méritent rien dans ce pays, sont à l’exercice du pouvoir, une malédiction s’abat sur notre pays sans aucune équivoque. Très chers maliens et maliennes ouvrez rapidement vos yeux avant qu’il ne soit trop tard car nous sommes déjà dans l’oeil du cyclone, nous risquons de dire ceci “eh Allah qu’à t-on fait pour mériter ça?” Ce jour là nous n’aurons que nos yeux pour pleurer et ce jour est très proche aujourd’hui.

  2. On dirait que c’est la malédiction qui poursuit ce pays . Sinon comment comprendre que des personnes suspendues du syndicat national de la santé aillent s’acoquiner avec d’anciens responsables de l’hôpital du point G pour y semer du désordre , soutenues en cela par des moutons dont l’insouciance n’a d’égale que leur ignorance. Pauvre Mali . Assurément ce n’est pas demain la veille .

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