Une poignée d’agents du Centre hospitalier et universitaire du Point G, très active sur les réseaux sociaux, a échoué à paralyser l’établissement sanitaire.
Le mardi 18 octobre 2022. En début d’après-midi, le parking à l’entrée principale du CHU du Point G est bondé d’engins à deux roues. Au bureau des entrées, les guichets y compris celui de l’AMO fonctionnent normalement avec des gens qui attendent de passer à la caisse. À l’intérieur du Point G, le mouvement des patients et du personnel est bien observable. Un petit tour au niveau de certains services permet de constater ce climat de travail.
Interrogé par la presse, Fodé Sinayoko, secrétaire aux revendications du comité syndical du CHU Point G et secrétaire à l’organisation du bureau national du Syndicat national de la Santé, de l’action sociale et de la Promotion de la Famille affiche son étonnement. « Le mot d’ordre de grève auquel vous faites allusion, c’est sur les réseaux sociaux que nous en avons pris connaissance. Sinon ici, vous pouvez faire le tour des services et vous n’observerez aucun préavis de grève », souligne-t-il.
Le responsable syndical fait la genèse des agitations observées sur les réseaux sociaux de la part de quelques agents. Elles remontent à 2018 lors du renouvellement du bureau du comité syndical, ajoute-t-il. « Depuis ce jour, ils ne font que des actes négatifs dans le centre », s’insurge Fodé Sinayoko.
L’administration actuelle a réglé le problème de parcelles. « Tout le personnel a déjà cette information », a-t-il fait savoir en ajoutant que certains agents devraient aller voir ce jeudi leur terrain. « Ils disent aussi que l’hôpital est sale, raison pour laquelle lors de la visite, j’ai insisté sur ce point. Vous pouvez faire le constat ». Il salue les autorités de la Transition et l’administration de l’hôpital. « En ce qui concerne le plateau technique, nous saluons les autorités de la Transition, surtout le ministre de la santé qui, depuis sa nomination, a achevé ce qui avait été commencé par l’ancien régime, elle a également apporté du renouveau. Nous saluons notre directeur, sincèrement, il faut être reconnaissant aujourd’hui il n’y a pas de services qui n’a pas été doté de matériels. Mais, il faut reconnaitre qu’il n’y a pas d’hôpital qui est totalement satisfait en plateau technique même dans les pays développés. La médecine est une science qui évolue, il y a toujours de nouveaux instruments. Aujourd’hui, ceux qui disent que le CHU de Point G se plaint du plateau technique, ne sont pas informés ».
Pour le Directeur général du CHU du Point G, Pr Ilo Bella Diall, le mot d’ordre de grève a été un pur échec. « Nous sommes passés dans certains services, nous nous sommes rendus compte que le personnel était présent comme à l’acoutumée. Les malades sont pris en charge, autant que ceux qui viennent en consultation externe et ceux qui sont hospitalisés. Pour nous, le mot d’ordre de grève a été un pur échec».
Binafou Dembélé, stagiaire
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