La volonté du gouvernement malien de réduire les risques de la mortalité maternelle et néonatale s’est matérialisée par la gratuité de la césarienne dans les centres de santé publics. Concrètement, les femmes qui doivent subir cet acte médical, ne payent plus pour les analyses prénatales, l’opération, l’hospitalisation, les soins postnataux. Par un tel engagement, le président de
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De triste mémoire, cet établissement avait battu tous les records des accidents médicaux mortels. Le laisser-aller s’y est de nouveau installé comme le soleil au zénith. Au centre de santé de Fana, le coût de la moindre intervention chirurgicale coupe le sommeil aux parents des patients, et surtout les femmes en état de grossesse. Il y a de quoi à avoir peur. Plus de dix pauvres parturientes ont fait les frais d’un chirurgien aussi maladroit qu’incompétent. Le décès par suite de césarienne au niveau du centre de Fana ne cesse de prolonger. Un centre dont la seule prononciation du nom donne désormais des frisons à des femmes.
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Une plainte contre une radio locale
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rnMême si les accoucheuses ne gagnent pas directement de l’argent dans la pratique de la césarienne, il faut cependant rappeler que chaque patiente est pour eux une cliente éventuelle à laquelle ils font écouler des produits pharmaceutiques. S’agissant du Centre de santé de Fana, on apprend que beaucoup de femmes devant subir une césarienne, ont accouché d’elles-mêmes avant même de monter sur la table d’accouchement. C’est pourquoi, il suffit qu’une femme en état de grossesse présente de petits signes de fatigue pour qu’elle soit préparée pour subir la césarienne. De l’annonce de la gratuité de la césarienne à nos jours, le centre a atteint un taux vertigineux de césariennes et de décès.
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Une radio locale qui a eu le malheur de dénoncer la situation, s’est fait assigner en justice par les autorités locales de la santé. Depuis lors, personne n’ose dénoncer ce qu’on peut désormais appeler le carnage qui fera sans nul doute d’autres victimes si les autorités du pays n’agissent pas rapidement
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rnSouleymane Sangaré
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Correspondance particulière
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