En pareille situation, c’est la personne appelée à remplacer qui subit ce qui n’est ni plus ni moins que des sautes d’humeurs. Pourquoi s’évertuer à s’accrocher à un même poste? Le tout nouvel ancien médecin-chef du centre de santé de référence de Lafiabougou peut certainement répondre à cette question. Selon des sources concordantes, l’agent de santé refuse de céder sa place à une dame qui vient d’être régulièrement affectée audit centre de santé dont elle devra prendre la tête.
Nos interlocuteurs ajoutent que non seulement celui qu’elle doit remplacer ne passe pas la main, mais il a poussé la malice jusqu’à tenter d’organiser une sorte de marche des membres du personnel acquis à sa cause et auxquels il a certainement appris à manger son râtelier. Ce n’est pas gentil pour un centre de santé qui a besoin du sang neuf pour soigner son image. Une image qu’il a perdue du fait des pratiques aussi graves que condamnables qui vont des nombreux cas de décès néonataux au mercantilisme des agents en passant par la problématique liée aux ” gardes” à effectuer par des hommes, des femmes et jeunes filles stagiaires devant dormir, ensemble, dans un même lit.
Aux dernières nouvelles, la Directrice régionale de la santé, saisie de l’affaire, aurait d’abord décidé de faire intervenir le Maire de la Commune IV. Si, malgré tout, le médecin partant ne se ravisait pas, elle prendrait ses responsabilités pour faire respecter la loi. Ceux qui la connaissent ne doutent aucunement de son penchant pour l’application des principes règlementaires. Il revient au médecin-chef rebelle de comprendre qu’autant il a été appelé pour servir à Lafiabougou autant il peut faire valoir ses compétences ailleurs.
A.L.G