Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose : Les conditions de prise en charge des malades dégradées

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Avec une cohorte d’environ 6 700 drépanocytaires au Mali, les conditions de prise en charge de ces malades se dégradent de jour en jour. Et le Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose (CRLD), implanté au cœur de l’hôpital Point G, ne fait rien pour supporter ou amoindrir le coût des soins prodigués et le coût des produits pharmaceutiques. Et pourtant le centre bénéficie de l’appui des bailleurs de fonds et du gouvernement malien.

Selon des malades que nous avons rencontrés dans des centres de santé, «la gratuité de la drépanocytose n’est pas réelle». Ils réclament tous une amélioration de la prise en charge de la drépanocytose par le Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose.

En effet, si la gratuité des soins n’est pas réelle, il faut au moins bien informer les drépanocytaires que leur traitement n’est pas totalement gratuit. Dans ces conditions, ils sont nombreux à se plaindre des coûts élevés des soins et de la non gratuité de leur prise en charge par le Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose qui bénéficie d’un appui des partenaires techniques et financiers.

Selon les explications d’un cadre du département de la Santé, la création de ce Centre et des unités de compétence en réseau pour maintenir la qualité de l’offre des soins aux drépanocytaires, est un élément de politique qui doit être accéléré.

C’est pourquoi, dit-il, l’unité de compétence de Kayes a été inaugurée le 23 avril 2016 et la mise en place d’un programme de fundraising par le Centre de Recherche et de lutte contre la drépanocytose a fait ces preuves à travers l’identification des partenaires fiables.

Mais, le défi majeur qui s’impose aujourd’hui, est une équation qui se résume à cette question : comment développer efficacement ses missions essentielles de recherche, de formation et de communication au moment où la demande de soins spécifiques est en augmentation constante ?

A. Dao

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4 COMMENTAIRES

  1. C’est un peu surprenant pour moi, la chute de votre article. A ma connaissance, il existe une association engagées dans la lutte contre la maladie. Qu’est ce qui empêche le centre de nouer un partenariat fécond avec l’association? Pourquoi dans cet article, on ne sent pas la présence et les actions de cette association? Huuuummmmmmmm. Quelque chose manque. allez y le chercher pour mieux nous eclairer.
    La lutte appartient a nous tous

    • Malheureusement cet échec était attendu , car le centre a été une camisole taillée sur mesure , autrement dit c’est un centre de trop car tous les cas graves sont évacués au CHU point G! Il fallait maintenir comme service intégré à l’hématologie du point G.
      NB: le centre ne fait pas partie du CHU Point G , il s’agit d’un centre autonome , qui a son directeur et son budget autonome mais qui n’a pas de convention avec le point G

      • gratuit? Toute Nation solide et stratégique met en place un système de santé pérenne : Assurance Maladie publique et privé. les plus pauvres seront gérer par le service social avec des aides de l’état.
        La gratuité c’est pour un instant T mais pas pour toujours.
        soyons réaliste. Avant de faire des enfants il faut prendre en compte ses facteurs (santé, éducation, alimentaire etc).
        Mais en Afrique c’est Dieu? Tout est Dieu? la politique de l’Autriche
        voilà la réalité!!!!

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