Cellule Sectorielle De Lutte contre le Sida du Ministère de la Culture : Trois questions à Mohamed dit Sadio Mady Kanouté

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La mise en place de la cellule sectorielle de lutte contre le VIH/SIDA au Ministère de la Culture, comme dans les autres départements ministériels,  participe de la volonté des plus hautes autorités à trouver une réponse au VIH/SIDA. Cette démarche matérialise l”implication du secteur public dans cette lutte. Pour rappel, c”est suite à l”adoption par le gouvernement d”une Politique Nationale de Lutte Contre le Sida,  le 7 Avril 2004, que le HCNLS a été créé. Il est présidé par le président de la République, Chef de l”Etat. Des structures de coordination, appelées Cellules sectorielles ont vu le jour dans les 27 départements ministériels et la Primature. L”homme qui en charge de cette cellule au niveau du ministère de la Culture est Mohamed dit Sadio Mady Kanouté. Nous lui avons posé quelques questions avant le triangle du balafon, qui sera la première activité de sa cellule.

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Quels sont les objectifs de la cellule ?

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M.S.M.K : La Cellule  du Ministère de la Culture à pour  objectif fondamental  l”exécution de son plan sectoriel de lutte contre le VIH/SIDA. Le Plan sectoriel est un document qui contient les grands axes des activités qui doivent être menées par la cellule pour réduire la propagation du VIH /SIDA  et minimiser les impacts sur le développement économique, social et culturel.

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La cellule de coordination du Ministère de la Culture a connu un peu de retard dans l”exécution de son programme d”activité. Mais, depuis le 27 septembre, elle a procédé officiellement au lancement de ces activités à travers une journée de plaidoyer à l”intention des cadres du département.

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Après ce lancement, nous sommes train d”amorcer un vaste programme de formation de nos agents, dans toutes les régions du Mali. Cette démarche est une suite logique de l”enquête CAP qui a eu lieu sur un échantillon d”agents du Ministère de la Culture et qui a révélé le niveau moyen de connaissances de ces agents sur le fléau. Nous pensons que pour efficacement  lutter contre un fléau il faudrait d”abord connaître de quoi il s”agit.

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Quel sera le rôle des artistes?

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Nous comptons beaucoup sur les artistes pour bien mener cette mission. Il s”agit de tous les artistes, qu”ils soient musiciens, plasticiens, comédiens, chorégraphes, etc.…Les artistes ont toujours été au devant de cette lutte, à travers les multiples spectacles donnés ici et là. Je crois que ça c”est un atout que le ministère va bien utiliser.

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Mais les artistes sont les plus vulnérables. Comment allez-vous faire?

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Les artistes ne sont pas les seuls à être vulnérables! Le Sida est là et c”est l”humanité tout entière qui est menacée. Chacun doit prendre soin de lui-même et de son entourage, pour éviter cette pandémie. Je suis d”accord avec toi si tu me dis que les artistes voyagent beaucoup, mais tu dois aussi reconnaître le fait que les artistes ont été la première couche socio-professionnelle à se lancer dans la lutte contre  ce fléau. Cela pour te dire qu”ils sont suffisamment informés et avertis du danger qui peut se cacher derrière leur succès.

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Et le festival triangle de balafon est une bonne occasion pour nous de sensibiliser les artistes des trois pays en compétition et aussi ceux des pays invités, tout comme les autres participants. Nous leur donnerons ce conseil : "Le chapeau ou le tombeau".

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Propos recueillis par Kassim Traoré

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2 nov 2007

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