En présidant ce vendredi 25 avril la journée mondiale de lutte contre le paludisme, le premier ministre Moussa Mara a réaffirmé l’engagement du gouvernement à engager une lutte farouche contre le paludisme. De même, il a promis que la recherche sera soutenue pour trouver un vaccin. Toute chose qui permettra, selon le premier Ministre d’accroitre les efforts déjà fournis par le Mali.
C’est ce vendredi 25 avril que le Mali à l’instar des autres pays du monde a célébré la journée mondiale du paludisme. Le Thème retenu pour la période 2013-2015 est : “Investir dans l’avenir : vaincre le paludisme“. L’objectif est de renforcer la mobilisation des communautés et les partenaires afin d’accroître leur implication dans la lutte contre le paludisme, mais également amener les prestataires à renforcer leur adhésion aux stratégies de lutte contre le paludisme. La cérémonie a enregistré la présence de certains ministres dont celui de la Santé et de l’hygiène publique, Ousmane Koné, des Ong et Associations de lutte contre le paludisme et des partenaires techniques et financiers. Les partenaires techniques et financiers du Mali engagés dans la lutte contre l’endémie, au rang desquels l’OMS.
Prenant la parole en premier lieu, le représentant de l’Oms au Mali, Dr Ibrahima Socé, a souligné que le paludisme est une maladie qui peut être prévenu et guéri, mais qui continue a être endémique dans 97 pays dans le monde dont le Mali. Il notera que ce qui frappe le plus c’est la discordance entre la recherche menée sur le paludisme au Mali et publiée au niveau international et le peu d’impact que cela produit au niveau des populations.
D’après lui, la recherche sur le paludisme doit s’orienter davantage vers la résolution des problèmes des populations et du système de santé pour renforcer les actions déjà initiées par le gouvernement et ses partenaires. Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Ousmane Koné, a pour sa part relevé le paludisme a constitué 39% des motifs de consultations en 2013 selon le système d’information sanitaire du Mali.
Et le nombre total des cas enregistrés dans les établissements de santé est de 2 095 172 avec 1 643 décès.Face à un tel tableau, le Gouvernement du Mali n’est pas resté les bras croisés, et le ministre de la santé et de l’hygiène publique a rappelé quelques actions vigoureuses prises pour améliorer la prévention et la prise en charge. Il s’agit entre autres de la confirmation systématique de tout cas suspect de paludisme, le traitement précoce et approprié des cas confirmés, l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action.
S’y ajoutent le traitement intermittent à la sulfadoximine pyriméthamine chez la femme enceinte, la pulvérisation intra domiciliaire et la chimio prévention du paludisme saisonnier chez les enfants de 3 à 59 mois avec la sulfadoxine pyriméthamine et l’amodiaquine. Le Premier ministre Moussa Mara a lancé un message fort à l’endroit de la population en les invitant à un changement de comportement. ” À défaut de vaccin, si chaque personne rend propre son cadre de vie et en dormant, toutes les nuits, sous une moustiquaire imprégnée. Les décès du au paludisme ne devraient pas être car c’est une maladie évitable et guérissable”. Il a aussi rappelé que cette journée permet de jeter de la lumière sur les efforts importants engagés pour que la maladie soit combattue.
La cérémonie a pris fin par la visite des stands ou le Premier ministre et le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, en ont profité pour faire leurs tests du paludisme. Tenez vous bien les résultats ont été révèle négatifs.
Ramata TEMBELY
