Carte biométrique de l’Amo : une trentaine de journalistes sensibilisés

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Journalisme citoyen action pour la République (Jcar), en partenariat avec la Caisse nationale d’assurance du Mali (Canam), a organisé une journée de sensibilisation et de formation à l’intention d’une trentaine de journalistes sur le thème «la carte biométrique, une alternative contre la fraude». C’était le jeudi 18 mai à Selingué.

 La cérémonie d’ouverture de cette rencontre a été présidée par le représentant du ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Gamer Dicko, en présence du maire de la commune rurale de Baya, du sous-préfet de Selingué, du représentant de la Canam, Aliou Diallo, et du président de Jcar, Abdrahamane Maïga.

Deuxième du genre, après la première qui s’est tenue l’année dernière à Siby, cette session de sensibilisation et de formation montre à suffisance que la Canam accorde une place de choix aux médias dans la réussite de la mise en œuvre de l’Assurance maladie obligatoire (Amo).

 

Dans son mot de bienvenue, le maire de la commune rurale de Selingué a remercié les organisateurs pour le choix porté sur sa commune, avant de demander l’implication de tous dans le processus de la mise en œuvre de l’Assurance maladie obligatoire. Intervenant à sa suite, le représentant du ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Gamer Dicko, a laissé entendre que la biométrie est incontournable aujourd’hui pour éviter la fraude.

 

Pour la Directrice du système d’information intégré à l’indentification biométrique de la Canam, Dicko Dieminatou Sangaré, non moins conférencière, la biométrie repose sur le principe de la reconnaissance des caractéristiques physiques. Elle dira que c’est un outil privilégié de lutte contre la fraude. Mme Dicko a par ailleurs reconnu que la Canam fait face à des difficultés dans la mise en œuvre de l’Amo.

 

Il s’agit de la sécurisation des données, de la montée en charge du  volume des feuilles des soins, de l’indentification des bénéficiaires des soins, du contrôle des droits, du retard de payement des prestataires et de la fraude. C’est pour remédier à ces difficultés, a-t-elle indiqué, que la Canam a jugé nécessaire d’améliorer la gestion du régime de l’Amo à travers un nouveau système d’information permettant l’indentification et la reconnaissance biométrique, la dématérialisation des feuilles de soins,  la production des cartes biométriques à puce, etc.

Diango COULIBALY

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