Caravane médiatique de l’alliance des journalistes à Kouremalé : La vigilance reste de mise contre Ebola

0

Selon la première responsable de l’Alliance des journalistes contre l’Ebola, Ramata Tembély, malgré que le Mali n’ait pas connu de cas depuis plusieurs mois, la vigilance doit être de mise, car la résistance à la maladie à virus Ebola persiste en Guinée voisine. A cet effet, dira-t-elle, le risque de contamination n’est pas à négliger en ce qui concerne le Mali d’où la nécessité de la caravane médiatique de l’Alliance des journalistes à Kouremalé.  Dans son mot de bienvenue, le Maire de Kouremalé, Tidiani Keïta a noté que la population de sa Commune n’a pas baissé la garde depuis la mise des trois cordons sanitaires dans la localité et qu’elle ne cesse de renforcer les dispositifs de départ pour pérenniser les acquis. Pour sa part, le médecin chef du Cercle de Kangagba, Dr. Sirama Coulibaly a expliqué que la situation de la lutte de la maladie à virus Ebola n’est pas totalement stable au niveau de la Guinée : « c’est pourquoi nous sommes toujours vigilants au niveau du cercle par rapport à la lutte contre cette maladie. Pas plus qu’avant-hier, nous étions avec le comité de crise dont la réunion était présidée par le préfet même et cette réunion de crise se tient chaque mois où tous les services techniques sont conviés ainsi que les partenaires et les personnes ressources. Au cours de cette rencontre, nous faisons l’état des lieux de l’évolution de la situation à tous les niveaux. Au-delà de cette réunion, il y a une autre réunion technique qui se tient régulièrement chaque quinze jours entre le Centre de Santé de référence et ses partenaires notamment les ONGs intervenant dans la lutte contre Ebola pour avoir une synergie d’actions  en la matière. Aussi, le comité local de crise de la Commune de Kouremalé tient également des réunions d’informations hebdomadaires pour faire le point de la situation et les informations sont toujours relayées à qui de droit ». En tout cas, la caravane a visité les trois cordons sanitaires au niveau de la frontière à savoir : le poste de la Douane, de la police de Kouremalé et du village de Nougani situé à quelque 8 km2 de Kouremalé sur la route de Bamako. Au niveau de ces cordons, il existe des équipes homogènes composées notamment des agents de santé, des militaires, de la protection civile et de l’Organisation Internationale de la Migration (OIM) qui veillent à ce que tous les passagers à bord d’un véhicule soient contrôlés dès l’arrivée avant de franchir la barrière. Selon Balkassim Koumaré, un agent de l’OIM, les passagers commencent naturellement par le lavage des mains au savon et puis l’enregistrement  et la prise des températures. Il ajoutera que les passagers suspects sont automatiquement mis à la disposition des structures sanitaires.

Moussa Dagnoko

Pour amener les journalistes à jouer pleinement leur rôle de sensibilisation et d’information de la population, l’Alliance des journalistes contre l’Ebola sous la houlette de sa présidente, Ramata Tembely, a effectué, le Mardi 1er Septembre 2015, une visite de terrain pour constater de visu les dispositifs mis en place à la frontière guinéenne à Kouremalé. Financée par l’ONG Save The Children International au Mali, cette Caravane médiatique d’une vingtaine de professionnels de la communication a permis d’échanger avec les autorités administratives, municipales et sanitaires de la localité sur les mesures préventives de lutte contre l’Ebola.

Selon la première responsable de l’Alliance des journalistes contre l’Ebola, Ramata Tembély, malgré que le Mali n’ait pas connu de cas depuis plusieurs mois, la vigilance doit être de mise, car la résistance à la maladie à virus Ebola persiste en Guinée voisine. A cet effet, dira-t-elle, le risque de contamination n’est pas à négliger en ce qui concerne le Mali d’où la nécessité de la caravane médiatique de l’Alliance des journalistes à Kouremalé.  Dans son mot de bienvenue, le Maire de Kouremalé, Tidiani Keïta a noté que la population de sa Commune n’a pas baissé la garde depuis la mise des trois cordons sanitaires dans la localité et qu’elle ne cesse de renforcer les dispositifs de départ pour pérenniser les acquis. Pour sa part, le médecin chef du Cercle de Kangagba, Dr. Sirama Coulibaly a expliqué que la situation de la lutte de la maladie à virus Ebola n’est pas totalement stable au niveau de la Guinée : « c’est pourquoi nous sommes toujours vigilants au niveau du cercle par rapport à la lutte contre cette maladie. Pas plus qu’avant-hier, nous étions avec le comité de crise dont la réunion était présidée par le préfet même et cette réunion de crise se tient chaque mois où tous les services techniques sont conviés ainsi que les partenaires et les personnes ressources. Au cours de cette rencontre, nous faisons l’état des lieux de l’évolution de la situation à tous les niveaux. Au-delà de cette réunion, il y a une autre réunion technique qui se tient régulièrement chaque quinze jours entre le Centre de Santé de référence et ses partenaires notamment les ONGs intervenant dans la lutte contre Ebola pour avoir une synergie d’actions  en la matière. Aussi, le comité local de crise de la Commune de Kouremalé tient également des réunions d’informations hebdomadaires pour faire le point de la situation et les informations sont toujours relayées à qui de droit ». En tout cas, la caravane a visité les trois cordons sanitaires au niveau de la frontière à savoir : le poste de la Douane, de la police de Kouremalé et du village de Nougani situé à quelque 8 km2 de Kouremalé sur la route de Bamako. Au niveau de ces cordons, il existe des équipes homogènes composées notamment des agents de santé, des militaires, de la protection civile et de l’Organisation Internationale de la Migration (OIM) qui veillent à ce que tous les passagers à bord d’un véhicule soient contrôlés dès l’arrivée avant de franchir la barrière. Selon Balkassim Koumaré, un agent de l’OIM, les passagers commencent naturellement par le lavage des mains au savon et puis l’enregistrement  et la prise des températures. Il ajoutera que les passagers suspects sont automatiquement mis à la disposition des structures sanitaires.

Moussa Dagnoko

Commentaires via Facebook :