Elle touchera les enfants de 0 à 5 ans et les femmes en post-partum immédiat à travers une série d”actions : immunisation contre la rougeole et la poliomyélite, administration de vitamine A et de comprimés d”albendazole, distribution de moustiquaires imprégnées.
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rnNotre pays est désormais coutumier des campagnes de vaccination de masse contre certaines maladies. Le Programme élargi de vaccination (PEV) de routine qui permet d”immuniser contre des pathologies répandues est le symbole fort de cette politique. Les résultats de ce programme ont été sans cesse renforcés par les Journées nationales de vaccination (JNV) qui visent à toucher le plus grand nombre d”enfants âgés de 0 à 5 ans.
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rnDans la continuité de ces action, notre pays organisera du 13 au 19 décembre prochains, une vaste campagne intégrée de vaccination. La campagne ciblera les enfants de 0 à 5 ans qui seront vaccinés contre la rougeole et la poliomyélite. Il s”agira aussi de leur administrer la vitamine A. On leur fera également avaler des comprimés d”albendazole, un médicament utilisé contre les vers intestinaux.
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rnLes femmes en post-partum immédiat (la période qui suit l”accouchement) seront aussi concernées par la campagne pour ce est de l”administration de la vitamine A et de l”albendazole. Et ce n”est pas tout. Il s”agit véritablement d”une campagne intégrée puisqu”il sera procédé à une distribution de moustiquaires imprégnées d”insecticides destinées aux enfants.
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rnTous les intrants nécessaires à cette campagne, c”est-à-dire les millions de doses de vaccins, les médicaments et les moustiquaires imprégnées, sont fournis par l”État en partenariat avec un consortium de partenaires techniques et financiers.
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rnLes produits ont été symboliquement remis au ministre de la Santé, Oumar Ibrahima Touré au cours d”une cérémonie organisée voilà peu dans les locaux du département de la Santé. La cérémonie s”est déroulée en présence de Robert Olivier, le chef de file des partenaires techniques et financiers, d”Adama Diarra, le directeur du Fonds national de solidarité, et de nombreux responsables oeuvrant dans le domaine de la santé.
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rnLa campagne intégrée de vaccination à venir sera menée en synchronisation avec des pays de la sous-région : le Burkina Faso, la Mauritanie, le Togo, le Niger et la Gambie. Elle nécessitera des millions de doses de vaccins. Plus de deux millions de moustiquaires imprégnées seront distribués. L”action va renforcer l”efficacité des mesures sanitaires initiées en faveur des enfants de 0 à 5 ans.
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rnLe ministre de la Santé, Oumar Ibrahima Touré, assure que l”exécution des 5 actions prévues contribuera à atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement dans leurs points 4 et 5 qui portent sur la réduction de la mortalité infantile et l”amélioration de la santé maternelle.
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rnComme on le dit généralement, la santé n”a pas de prix mais elle a un coût. À ce propos, les coûts opérationnels de la campagne sont estimés à plus de 6,5 milliards de Fcfa. Sur ce financement qui est entièrement acquis, le budget d”État contribue à hauteur de 500 millions de Fcfa, a précisé le ministre de la Santé en rendant hommage aux partenaires techniques et financiers.
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rnLe chef de file de ceux-ci, Robert Olivier, estime important de souligner que la campagne permettra de prévenir des maladies meurtrières et handicapantes pour l”enfant comme la rougeole et la poliomyélite. Pour lui, la réussite de cette campagne ambitieuse qui concerne l”ensemble du pays nécessite un partenariat soutenu entre les autorités sanitaires et la société civile.
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rnEn attendant le lancement de la campagne intégrée le 13 décembre prochain, les intrants sont disponibles. Et les différentes régions et localités peuvent continuer à affiner l”organisation pour la réussite de l”initiative.
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rnB. DOUMBIA
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