Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM) : L’histoire d’une solidarité au delà des mots

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Un début difficile

 Il est vrai que l’AMO a connu un début difficile dû à l’incompréhension de sa vision et de ses objectifs. Beaucoup en ont vu en cela, une sorte d’imposition et se lancèrent dans une vague de protestations suivies de retrait massif des adhérents. Ce refus d’adhérer à l’AMO peut s’expliquer par certaines mauvaises perceptions. D’aucuns diront: «à quoi bon injecter de l’argent dans une assurance qui,  au besoin ne répondra jamais présent ». Certains diront : « c’est une politique du gouvernement à vouloir récupérer les manques à gagner. Malgré les efforts du gouvernement précédent destinés à faire comprendre les biens fondés de l’AMO, les rumeurs véhiculées étaient de taille. « On ne veut pas de l’AMO un point c’est tout! ».

 

L’AMO, une nécessité !

 En pleine  traversée du désert, d’autres acteurs seront nommés à la tête de l’AMO. Les nouveaux tenants vont très vite entamer de grandes reformes pour faire comprendre la nécessité de l’assurance.  La créativité, la vision et surtout la détermination à améliorer les conditions de vie de la population, ont fini par avoir le dessus sur la peur et l’incompréhension des uns et des autres. En effet, la population malienne  a fini par revenir dans la grande famille de la «solidarité».

 

Un retour inconditionnel.

Aujourd’hui, le premier responsable de la CANAM, M. Luc  A Togo et son staff, sont heureux de compter parmi eux, de nombreux nouveaux adhérents. Elle compte aujourd’hui plusieurs fonctionnaires de corps différents. Ainsi, les fonctionnaires civils, militaires et députés sont au nombre de 33 041 sur 47 461, les fonctionnaires des collectivités sont de 28 734 adhérents sur   33 050. Les retraités publics sont 46 365 sur 47 515 qui cotisent. Parmi les salariés privés, 23 050 cotisent  sur 28 000. Les contractuels, 11 982 adhérents sur 13 576 et les retraités privés, 36 983 sur 62 000.

 

Ceux qui s’étaient retirés en demandant leur remboursement pur et simple reviennent en grand nombre et mieux encore, restituent les cotisations qu’ils avaient retirées.

 

L’AMO: un espoir pour la population

Les services de la CANAM sont aujourd’hui appréciés par plus de 90% des adhérents. Le professionnalisme du personnel ne laisse aucune place à l’échec. La prise en charge des patients est faite de façon spontanée et sans tracasserie. Avec ses 1529 structures conventionnées à travers le pays, la CANAM est devenue une source d’espoir pour les maliens. Après cinq ans de défis, relation de confiance est enfin établie entre la CANAM et la population.

A SAGARA

 

 

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