Le lavage des mains au savon est subitement devenu le sport favori des Maliens. Concomitamment, toute crise créant des opportunités, la vente du savon, sous toutes ses formes, et autres gels antiseptiques est devenue une affaire très lucrative. Si Ebola n’avait pas existé, les acteurs de ce commerce allaient, sans doute, l’inventer. Toujours est-il que, à l’image de son grand-frère, le SIDA, à qui il a fait de l’ombre, l’Ebola, malgré sa virulence, nourrira plus d’hommes qu’il n’en tuera.
Dans une année, au plus tard, avec la disponibilité du vaccin, l’Ebola ne sera plus qu’un triste souvenir. Il est vivement à souhaiter que toute cette mobilisation en faveur de l’hygiène et de l’assainissement ne soit pas un simple feu de paille, car l’Ebola seul ne tue pas. Le paludisme, le choléra, qui font chaque année des milliers de victimes, sont des maladies qui sont favorisées par l’insalubrité et le manque d’hygiène dans lesquels les Maliens semblent se complaire depuis des lustres. Au point que Bamako remporterait facilement le trophée de la capitale la plus sale de la sous-région. En vérité, l’honneur et la dignité du Mali devraient passer, d’abord, par la propreté de Bamako.
Yaya Sidibé
Ill n’ya pas que le manque de propreté,dont le socle es la vie au quotidien, dans la promiscuité.
On dirait que c’est de la fatalité,alors qu’en fait;ce n’est que de la négligence.On s’y accommode, et ça passe.
On se permet de s’asseoir n’importe oü, et vendre des aliments å vu et å dia.(Caniveaux å ciel ouvert).
Quelque soit le lieu,et les activités qu’on y méne,il incombe aux intéressés de le tenir propre,et attirant.
C’est une question de bon sens.Une épidémie comme Ébola ne sera jamais éradiquée. avec ce manque
d’hygiéne ambiant dans lequel on vit.Tout est dégueulasse.
C'est vrai que Bamako est très sale et les habitants aussi
Comments are closed.