D’après le responsable I.e.c de l’Association malienne pour la protection et la promotion de la famille (l’Amppf) M. Ely Sympara, une confusion subsiste entre l’avortement et la planification familiale, dans l’esprit de beaucoup de nos compatriotes. Le profane, dit-il, assimile la planification à l’avortement.
‘’C’est faux, rétorque-t-il, mais je comprends les causes de la confusion‘’. Par principe, dit l’homme de science, la planification réussie dispense même d’une grossesse non désirée à plus forte raison de l’avortement. La planification est en amont et ne doit donc pas déboucher sur l’avortement. La confusion est à écarter.
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En outre, il est faux de croire que les produits et méthodes de planification familiale peuvent faire avorter. Dans certains pays, a précisé M. Ely Sympara, la loi autorise l’avortement et ce sont, malencontreusement, les centres de planification familiale qui appliquent ces interruptions volontaires de grossesse (I.v.g en France)
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Au Mali, conformément à nos valeurs et religions, ajoute M. Sympara, nos lois sur la santé de la reproduction n’autorisent l’avortement qu’en cas de viol, d’inceste et de maladie de la mère. En clair, la loi malienne n’autorise pas l’I.v.g qui est assimilée à un avortement provoqué. Elle punit en conséquence l’auteur et l’agent qui pratique cet acte.
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Cependant on évolue de plus en plus vers une légalisation de l’avortement dans la limite de 10 à 12 semaines par l’Organisation mondiale de la santé. L’Oms, a indiqué M. Sympara, pense que le taux d’avortement clandestin ou avortement à risque est très élevé dans les pays où l’avortement n’est pas légalisé sous toutes ses formes. Or, l’avortement clandestin aggrave les problèmes de santé et entraîne des décès maternels et des stérilités. Il se fait couramment sans assurance et hygiène et entraîne parfois des conséquences dramatiques. Le Mali, a-t-il souligné, perd 3000 femmes en couches par an. C’est l’un des taux les plus élevés au monde, a assuré M. Sympara.
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Baba Dembélé
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