Au CRLD : Des malades dénoncent de mauvais traitements

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Le Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose (CRLD) serait de satisfaire ses malades et autres patients. Bien que le doute sur la qualité de certains de ses services soit dissipé, les usagers du CRLD ne cessent de décrier les conditions de traitement et les agressions verbales dont ils seraient  victimes.

 

Beaucoup de patients se plaignent du Dr Koreissi, fille du président de l’Association malienne de lutte contre la drépanocytose (AMLD), d’Amadou Diadié Koreissi. « Elle ne cesse de nous crier dessus. C’est comme si nous avions voulu tomber malades », se plaint un malade rencontré à la sortie du  Centre. Dans les couloirs, des malades attendent d’être reçus par le Dr Koreissi, une femme spécialisée dans le traitement de la drépanocytose. Ainsi, compte tenu de leur nombre élevé, les malades sont souvent désespérés de par son attitude qualifiée «d’irrévérencieuse ». Aussi sont-ils obligés de prendre leur mal en patience. Cependant, bien des efforts ont été  entrepris (et par l’Etat, et par des organismes privés) en vue de sortir les malades de la drépanocytose de cette vie de martyrs. Aussi, la  fin du calvaire des patients du Centre semble imminente, du moins si l’on s’en tient à certains témoignages à propos du Centre. Pour le bien-être des patients, le Directeur du Centre, le Dr Dapa Ali Diallo, doit prendre des mesures plus rigoureuses. Ainsi, les méthodes de travail des malades seront bien étudiées et les patients recevront désormais une attention plus particulière venant de tous les agents du Centre. Mais en attendant  de voir « le bout du tunnel », les malades doivent supporter les attitudes et comportements du Dr Koreissi pour que leur traitement se passe très bien. Comme le dirait l’autre, le système sanitaire malien est malade de ses usagers.

 

Le « chemin de croix » des malades

Au CRLD, tout se passe comme si la vocation a déserté le cœur du Dr Koreissi. La psychose se généralise donc au centre et c’est désormais la peur dans les rangs de ses usagers qui dénoncent les mauvais traitements dont ils sont victimes. Le CRLD serait-il donc devenu une structure de placement d’hommes et non de guérison de malades ? La question mérite bien d’être posée car il ne se passerait pas  un jour sans que des patients  ne donnent de la voix pour dénoncer la légèreté du Dr Koreissi dans le traitement des malades du Centre. Les responsables en charge des questions sanitaires sont donc appelés à la rescousse.

Aussi, un cas retient l’attention : approché au CRLD, Monsieur C.D. refuse de se confier à nous, craignant de faire les frais de la colère du Dr Koreissi. Même si des patients estiment que,  suite à des remontrances, les choses rentrent tout doucement dans l’ordre depuis un certain moment, il faut reconnaître que certains malades avaient  fait l’objet d’une certaine négligence  sous prétexte de la perte de leur dossier de dépistage. Victime d’une drépanocytose de type « A », C.D. est ainsi restée t quelques jours sans être vraiment traitée. Aussi, pour en savoir davantage sur les dispositions prises au niveau de la Direction du CRLD, nous avons tenté (hier matin) sans succès de rencontrer les deux responsables du Centre le Dr Dapa Ali Diallo et son Adjoint, le Médecin-Colonel Kassim Camara : sans succès. Il n’en demeure pas moins  qu’au CRLD la prise de mesures urgentes s’impose afin de remettre en confiance les malades désormais en proie à une inquiétude grandissante. 

Jean Pierre James

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