Après trois jours d’échanges, les journées scientifiques de Bamako ont pris fin le vendredi dernier au Centre International de Conférences. Et pour mieux informer l’opinion nationale, la commission d’organisation de ces journées a organisé un point de presse avant la cérémonie officielle de clôture. Animé par les spécialistes maliens et français, ce point de presse avait pour objectif de retracer les grandes lignes de la rencontre qui a porté sur: “prise en charge globale du VIH: passage à échelle”, un thème qui répond parfaitement aux objectifs de la politique nationale de lutte contre le VIH/Sida, à savoir l’accélération de la prévention et de la décentralisation des soins et du traitement.rn
Dans son intervention, Dr Aliou Sylla, coordinateur de la cellule sectorielle de lutte contre le sida du ministère de la Santé a rappelé que ces journées sont une occasion pour les spécialistes du nord et du sud d’échanger.
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UNE PRISE EN CHARGE ET UN SUIVI ACCEPTABLES
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Il a ensuite souligné qu’au Mali environ 11 263 personnes sont prises en charge et environ 8000 sont suivis régulièrement. Selon lui, il ne suffit pas d’aller à échelle, mais il faut un soin de qualité. A en croire Dr Sylla, avec ces journées scientifiques, ils se sont rendus compte que le Mali enregistre de bons résultats en matière de prise en charge (soin et traitement).
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Pour le Pr Hammar Traoré, président du comité scientifique, la lutte contre le VIH nécessité une mise à jour des recherches et ces journées ont permis aux spécialistes d’échanger sur ce qui a été et qui est en cours. Selon lui, pour le passage à échelle, l’OMS recommande une simplicité du schéma thérapeutique. Et la décentralisation du traitement et des soins nécessite la formation des acteurs et la mise à la disposition de l’équipement.
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LES PROGRES REALISES AU MALI
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Dans son intervention, le représentant de solthis a souligné les progrès réalisés au Mali en matière de la décentralisation des soins et du traitement. C’est ainsi qu’il a souligné l’exemple réussi de Ségou pour la décentralisation des soins. Selon lui, ces résultats incitent solthis à s’engager avec ses partenaires.
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Quant au président de la fédération nationale des associations des personnes vivant avec le VIH sida, M. Modibo Kané, il a salué la tenue de ces journées et la participation des associations des personnes vivant avec le VIH. Avant de souligner qu’il a espoir que la décentralisation des soins et du traitement dans notre pays sera une réussite.
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Pour le Directeur Régional de la Santé de Ségou, le passage pour la décentralisation est possible mais dépend d’un engagement politique et d’un partenariat très fort. Toute chose qui justifie le résultat de Ségou. A en croire le Directeur Régional, dix sites de traitement par rapport à la prévention de la transmission mère/enfant sont au niveau des cercles de la région de Ségou excepté les cercles de Barouéli, Macina.
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Le représentant de Gaïa a rappelé leur mission comme la recherche d’un vaccin accessible pour les pays en développement, l’organisation d’espaces d’échanges et cela dans l’objectif de partager les résultats.
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Dans son intervention, le représentant d’ESTHER a salué l’organisation de ces journées avant de souligner leurs missions qui sont entre autres le renforcement des capacités des spécialistes, l’amélioration du plateau technique. Après ces différentes interventions, les conférenciers se sont prêtés aux questions des journalistes et des réponses claires ont été données.
rnDado CAMARA“