Aujourd’hui, si les Maliens devraient être fiers d’une solution ou d’une reforme sanitaire au Mali, c’est sans doute l’Assurance maladie obligatoire, communément appelée AMO. De sa création jusqu’à aujourd’hui, le Malien lambda est aujourd’hui traité, pris en charge et à de moindre coût du fait de la cotisation mensuelle ou annuelle qui fait beaucoup d’heureux à tel point que certains pays de la sous région s’en inspirent et font appel à l’exemple malienne. Si, grâce à la cotisation et en fonction de tes moyens, on est traité et soigné à moindre frais et aussi la prise en charge est assurée en fonction de tes besoins sanitaires grâce à la notion de solidarité. Voici un bel exemple de réussite malienne l’Assurance maladie obligatoire communément appelée AMO.
Il faut être fiers aujourd’hui d’être Malien et malgré une situation économique chaotique et sécuritaire désastreuse, c’est belle et bien notre reforme sanitaire qui fait un bel exemple au Mali et dans la sous région. Cela prouve que le génie malien est sans limite et quand on veut et bien on peut. L’AMO est devenue une fierté nationale et on peut se réjouir et se targuer de la réussite de ce belle reforme sanitaire initiée et faites par nos autorités et il a fallu des hommes et des femmes dévoués pour en faire une œuvre de développement et de service sociale digne de nom. En se rendant au fin fond du Mali, on constate avec fierté que nos parents qui sont restés dans les villages et hameaux connaissent l’AMO et se disent fiers d’être inscrits à cette assurance qui a de beaux jours devant elles. En caravane de presse avec cette structure dans les régions de Kayes et Koulikoro, on sent aujourd’hui une certaine amélioration des conditions de santé et de vie grâce à l’AMO dans ces localités visités.
De Kolokani à Kayes en passant par Didiéni, Diema et Nioro du Sahel, l’AMO se porte bien et très bien. Les responsables de centre de santé et des agents de la CANAM sur place font comprendre aux hommes et femmes de médias que nous sommes que les services de santé se portent bien. Ne serait-ce qu’en voyant les femmes sortir cette carte dans leurs pochettes et donnent aux agents de santé, tout porte à croire qu’elles sont inscrites à l’AMO et elles payent régulièrement leurs cotisations. Mieux les femmes et les vieux sont régulièrement informés de l’évolution et les structurations de l’AMO, c’est pourquoi à Kolokani quand la biométrie est expliquée, on sent cet engouement à comprendre et connaitre cette nouvelle méthode que la CANAM vulgarise pour mieux sécuriser ses services.
Au Mali qu’on soit riche ou pauvre, classe moyenne ou sans emploi digne de nom avec une cotisation bien élaborée du peu de ressources qu’on génère dans les activités on peut être inscrite à l’AMO et cette inscription et cotisation permette aux Maliens moyens d’être pris en charge même si le traitement de la maladie a un cout exorbitant. Ca permet une certaine socialisation de la santé au Mali et qui évite une évacuation sur l’extérieur. Car en recherchant un traitement de qualité à l’extérieur et on peut se soigner ici avec l’AMO sans payer plus et être traité en fonction du besoin que le malade a. La CANAM est aujourd’hui une structure sur les rails et les hommes et femmes qui les animent doivent être accompagnées écouté et surtout aidé. Avec la fraude, la CANAM perde beaucoup d’argent, notre argent qu’on cotise pour nous soigner et guérir, en les aidant à combattre nous rendons service à nous même d’abord et surtout à une fierté nationale et internationale. Le président d’un pays voisin a parlé d’exemple réussi d’assurance maladie du Mali dans son adresse de la nation lors de la fête d’indépendance il n’ya pas un moi dont il entende faire l’expérience dans son pays
Diakaridia CAMARA