La Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CANAM) a organisé hier jeudi 11 mai à la Maison de la Presse, une journée d’information et de sensibilisation à l’endroit des femmes des médias et leaders d’opinion sur le régime de l’Assurance Maladie Obligatoire et celui de l’Assurance Volontaire de l’INPS. La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence de Oumar Tiémoko Sangaré et de Tji Diarra de la CANAM. Ils avaient à leurs cotés, Maimouna Hélène Diarra de l’ORTM, représentante des femmes des médias.
Intervenant au nom des femmes des medias, Maimouna Hélène Diarra a indiqué que l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) est très mal comprise par les uns et les autres jusqu’à présent alors que c’est une très bonne chose. C’est pourquoi dit-elle, les communicatrices ont demandé à être formées par la CANAM pour que l’information puisse être divulguée davantage pour tout le monde afin que chacun puisse connaître ses avantages.
A sa suite, Oumar Tièmoko Sangaré de la CANAM dira que le régime d’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) a été institué par la loi N°09-015 du 26 juin 2009. Avec pour but de permettre la couverture des frais de soins de santé inhérents à la maladie et à la maternité des assurés et des membres de leurs familles. Selon lui, les principes qui sous-entendent l’Assurance Maladie Obligatoire sont entre autres, l’unicité du régime, le caractère contributif sur la base des salaires et autres revenus, la mutualisation des ressources et du risque.
- Tji Diarra abondera dans le même sens. Selon lui, ses principes contribuent à la solidarité entre personnes à revenus faibles et celles à revenus élevés. Pour lui, avec l’AMO, on cotise selon ses revenus et on bénéficie des prestations selon ses besoins.
A en croire les representants de la CANAM, les personnes qui sont soumises au régime de l’AMO sont entres autres les fonctionnaires civils de l’Etat et des collectivités territoriales, les fonctionnaires millitaires, les députés, les travailleurs, les titulaires de pensions des secteurs publics et privés, les titulaires de pensions militaires, les titulaires de pensions parlementaires et les employés des secteurs public et privé.
Plus loin, ils ont souligné que les personnes qui sont bénéficiaires de l’AMO sont des personnes physiques assujetties, les ayant-droits à la charge des personnes physiques notamment leurs conjoints(es), leurs enfants âgées de moins de 14 ans, les enfants scolarisés âgés de 14 ans à 21 ans, les enfants atteints d’un handicap ou d’une maladie incurable, les rendant incapables d’exercer une activité rétribuée et les ascendants directs (père, mère) à condition qu’ils ne soient pas des personnes assujetties à l’AMO.
Lors de cette journée, les préoccupations des communicatrices ont porté entre autres sur la multiplication des guichets de la CANAM dans les hôpitaux, la publication des listes des structures qui sont soumises à la CANAM, etc.
Fatoumata Fofana