Assemblée générale de l’Akima : un ambitieux programme en vue

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L’Association des kinésithérapeutes du Mali (Akima) a tenu sa première assemblée générale en marge de son premier congrès, le samedi 29 avril, à l’hôtel Radisson Blu. Objectif : informer les membres de l’adhésion de leur association à la confédération mondiale pour la physiothérapie (Wcpt).   C’était en présence de plusieurs personnalités.

Cette assemblée générale était placée sous le thème : «la prise en charge de la douleur chronique et le bilan kinésithérapique au Mali. L’Association des kinésithérapeutes du Mali (L’Akima) est une organisation non politique, non confessionnelle et non lucrative dont le but est de favoriser la profession de kinésithérapeute au profit de la population.

Aux dires de la présidente de l’Akima, Coulibaly Aminata Bamba, la profession de kinésithérapeute est relativement récente au Mali et possède un institut de formation et les  kinésithérapeutes constituent un maillon important de la chaîne de l’équipe médicale du Mali.

«Comme toute autre association, l’Akima s’est fixé un certain nombre d’objectifs, qui, sont entre autres, de favoriser des échanges entre ses membres et les associations sœurs nationales et internationales, de renforcer les capacités de prise en charge des kinésithérapeutes, de sauvegarder les intérêts moraux et matériels de ses membres et de représenter les kinésithérapeutes sur le plan national et international», a-t-elle fait savoir.

Après ces détails, Mme Coulibaly Aminata Bamba expliquera que l’association fera son adhésion à la confédération mondiale pour la physiothérapie (Wcpt), qui, selon elle, est un grand pas vers l’avancement de l’Akami. Et d’ajouter que «c’est depuis 2008, que l’Akima est en étroite collaboration avec Handicap international et le ministère de la santé (cellule de planification) et a jugé nécessaire de faire une étude en vue d’établir un diagnostic des besoins de l’ensemble des Maliens pour la réadaptation au Mali».

Selon Sidy Dieye, représentant de la confédération mondiale pour la physiothérapie (Wcpt), la grande famille de la physiothérapie mondiale a été créée en 1951, et est devenue la 3ème association mondiale du point de vue de sa composition dans le domaine de la santé et est présente dans 114 pays et regroupe en son sein près de 350 000 milles physiothérapeutes.

«Par ailleurs, la confédération mondiale a comme objectif de regrouper l’ensemble des physiothérapeutes où qu’ils se trouvent dans le monde afin de leur donner une voix», a souligné M. Dieye.

Selon Mme Leïla, représentante de l’institut national de formation en science de la santé (Infss), l’Infss est un établissement public à caractère scientifique et technologique créé depuis 2004 après la fusion de 3 écoles de formation de santé. Il vise la promotion de tous les secteurs de la santé au Mali.

«Une filière de l’Infss forme aujourd’hui des kinésithérapeutes et cette formation avait commencé depuis l’existence des 3 écoles par le niveau de spécialisation des techniciens de santé. De sa création en 2004 jusqu’en 2011, la formation a été mise au niveau de technicien de santé à partir de 2012. En raison de la réalité de la politique, la formation a été relevée au niveau master. L’Infss produit par année près d’une dizaine de kinésithérapeutes. Dans la sous-région, la formation est en majorité au niveau licence, notre défi serait dans ce sens que la formation puisse répondre aux besoins de nos populations», a-t-elle précisé.

Il faut retenir que cette assemblée générale a été une occasion pour redonner du souffle à l’association, qui, même avant la crise sociopolitique et sécuritaire, souffrait d’une certaine léthargie qui s’est considérablement aggravée avec l’avènement de la crise.

Korotoumou KARABENTA/stagiaire

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