En six mois de gestion, le bureau du Centre de santé communautaire de Faladié-Socoro (Asacofa-Socoro), dirigé par Broulaye Traoré, est en train de sortir l’Asacofa d’une crise sans précédent. L’approvisionnement correct en médicaments, la réunion régulière du comité de gestion et la situation des travailleurs à l’INPS sont les premiers chantiers. Le succès est au rendez-vous.
Mis en place en mai 2017, le nouveau bureau du Centre de santé communautaire de Faladié-Socoro a présenté son premier rapport d’activités le dimanche 21 janvier. Selon le rapport du secrétaire administratif, Moussa Traoré, Broulaye Traoré, un ancien du Centre hospitalier universitaire Gabriel Touré, a été élu à l’unanimité président du comité de gestion.
Il a succédé à Hamidou Guindo dont le mandat était arrivé à terme depuis un bon moment. “Au cours des six mois, les réunions régulières des membres du bureau ont été respectivement tenues, le conseil d’administration du centre, la formation du personnel”, a-t-il indiqué, ajoutant qu’en termes de partenariat, ils ont réussi à nouer un pacte avec le CS-Réf de Sogoniko, la mairie de la Commune VI et le développement social.
Pour le secrétaire administratif, la situation des travailleurs à l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) a été régularisée. “En plus, l’Assurance maladie obligatoire a été prise en compte, les primes des agents aussi…”
S’agissant du rapport financier, le trésorier a ajouté que le Centre était dans un état critique. “Le stock en médicaments était à 580 287 F CFA et la trésorerie bancaire était de 672 450 F CFA. Au 31 décembre 2017, la valeur du stock de médicament était estimée à 1,863 millions F CFA. La trésorerie à 1,087 millions de F CFA…”
Le médecin-chef, Ibrahima Sidibé, a fait savoir qu’ils ont fait d’abord l’état des lieux de l’Asacofa dont le fonctionnement était entaché par les magouilles du comité de gestion. Il suffisait de faire un tour dans les salles pour faire le constat amer. De nombreux problèmes entravaient son épanouissement au profit des populations. Manque d’effectifs et de matériels de travail, mauvais management, hygiène douteuse… la liste des problèmes était longue. Mais la situation évolue depuis l’installation de la nouvelle équipe au profit de la population, a-t-il affirmé.
Bréhima Sogoba