Arcad Santé Plus, lors d’un atelier samedi dernier, a fait le bilan des 3 ans d’activités de la composante communautaire VIH/Sida et tuberculose de la subvention du Fonds mondial. Un bilan positif malgré les difficultés et défis rencontrés.
L’objectif de cette rencontre était de faire le point global sur les réalisations, les défis, mais aussi réfléchir aux différentes stratégies à mettre en place pour l’amélioration des futurs projets.
“En 2021, la société civile malienne à travers Arcad Santé Plus, est devenue bénéficiaire principale de cette composante communautaire. Votre proximité avec des communautés et votre capacité à mobiliser les ressources locales font de vous des acteurs incontournables dans l’atteinte des objectifs communs. Il est donc essentiel que nous continuions à collaborer étroitement, à partager nos expériences et à mutualiser nos efforts pour maximiser les résultats”, a souligné, à cette occasion, Dr. Awa Diarra, présidente de l’instance de Coordination nationale pour les subventions du Fonds mondial (CCM-Mali).
Cette subvention est une intégration du VIH, de la tuberculose, du paludisme couvrant ainsi les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti ainsi que le district de Bamako. A travers cette subvention, il s’agissait de faciliter et d’améliorer l’accès aux traitements du VIH, de la tuberculose pour les populations clés et vulnérables.
La réforme du secteur de la santé au Mali sur plusieurs axes stratégiques, est désormais une référence pour le gouvernement ainsi que les partenaires financiers et techniques dans la lutte de l’amélioration du secteur sanitaire de notre pays.
“Ce cadre est un lieu pour rendre compte. C’est un lieu de redevabilité envers vous, durant la subvention nous nous sommes rendus compte que la société civile était prête à relever le défi pour l’atteinte de nos objectifs en assurant un cadre d’échanges”, a soutenu Dr. Oumar Dogoni, président d’Arcad Santé Plus.
Aïchatou Konaré