Annulation de l’arrêté de révocation du DGA de l’hôpital du Point G : Grosse désillusion pour le Pr Samba Sow !

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La cour suprême a, au cours de son audience publique ordinaire du jeudi 15 février, annulé  l’arrêté  de révocation du directeur général adjoint de l’hôpital du point G.

La justice a enfin tranché le contentieux opposant le directeur général adjoint de l’Hôpital du Point G, Amadou Doumbia au ministre en charge de la Santé. En effet, le premier a été limogé par le second par l’arrêté n°2017482/MSHP-SG. Tout naturellement, l’Inspecteur des services économiques et non moins Dga de l’Hôpital du Point G a attaqué cette décision devant la Cour suprême pour « excès de pouvoir ».

Finalement, après l’analyse du dossier, Amadou Doumbia a été remis dans ses droits, car la cour suprême par l’arrêt n°081 annule l’arrêté du  ministre de la santé et de l’hygiène publique le Pr Samba Ousmane Sow pour « excès de pouvoir ». En soit l’annulation de l’arrêté ne constitue nullement un problème, car elle intervient tous les jours. Mais le motif, car le ministre a agi par un simple coup d’humeur.

De l’avis des proches du dossier, le ministre foule au pied les règles les plus élémentaires de l’Administration. Sinon la simple lecture de la loi hospitalière allait épargner de telles mésaventures au Pr Sow.  Désormais, l’ancien directeur général du Centre national d’appui à la lutte contre la maladie (Cnam) est assis sur des œufs. Tout acte administratif pris par ses soins sera examiné à la loupe.

Aussi, le monsieur Ebola du Mali apprend à ses dépends que le  fonctionnent du service public  obéit à des règles et à des principes. Lesquels sont ignorés par l’ex directeur du  Centre pour le développement des vaccins (CvdMali). Car, le Pr Samba Sow est connu pour sa gestion cavalière. Il réprime toute velléité de contestations. Le personnel de Cnam/Cvd en sait quelque chose.

« Il n’écoute personne. Il est l’alpha et l’oméga», reprochaient déjà certains de ses collègues au moment de la lutte contre la maladie à virus  Ebola.

Par ailleurs le ministre Sow peine à nommer son remplaçant à la tête du Cnam, près d’une année après sa nomination au Gouvernement. Pis, il n’a aucune volonté de nommer son successeur. Car jusqu’à preuve du contraire le chevalier de l’ordre national de la légion d’honneur de la République de France garde son bureau au niveau de la structure.

Abdrahamane Sissoko

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