Le ministre de l’Environnement, de l‘Assainissement et du Développement durable, Mme Kéïta Aïda M’Bo, a visité la semaine dernière la station de traitement des eaux usées de l’Hôpital de Sikasso. D’une capacité de traitement de 350 m 3/jour, cette infrastructure sanitaire a coûté près de 400 millions de F CFA.
Au cours de son séjour pour la restitution de la Cop22 dans la 3è région Sikasso les 3 et 4 avril derniers, le ministre de l’Environnement, de l‘Assainissement et du Développement durable, Mme Kéïta Aïda M’Bo, en compagnie de la directrice de l’Agence nationale de gestion des stations d’épuration du Mali (Angesem), Mme Assian Sima, a profité de l’occasion pour visiter la station de traitement des eaux usées de l’Hôpital de Sikasso. L’hôpital qui génère 133, 33m 3/jour d’eaux usées ne disposait pas d’ouvrage adéquat pour la gestion de ces eaux.
Pour éviter les risques d’infection, l’hôpital de Sikasso en collaboration avec l’Angesem (fort de ses expériences réussies dans plusieurs hôpitaux notamment au Point G), a initié la construction de cette station d’épuration. Installée dans l’enceinte de l’hôpital, la station des eaux usées a une capacité de traitement de 350 m 3/jour. Pour alimenter la station, un réseau d’égouts de 1500 ml a été réalisé avec 77 regards de visite ; avec un réacteur biologique émanant de la technologie allemande et renfermant un tamis en spirale, un poste de relevage, un poste de dégraissage-dessablement. Il faut ajouter un bassin d’aération/décantation (bioréacteur), un poste de dosage et une cabine technique. La réalisation cette station a coûté environ 400 millions de F CFA à l’Etat malien. Les travaux ont été réalisés par l’entreprise Sowsin-Sarl et le contrôle était assuré par le bureau d’ingénieurs Conseils, Z-Ingénieurs.
Aux termes de la visite, Mme Kéïta Aïda M’Bo a exprimé toute sa satisfaction et invité les uns et les autres à un usage judicieux de ce joyau.
L’Angesem gère plusieurs autres stations d’épuration à travers tout le pays notamment la station d’épuration des eaux usées industrielles de Sotuba d’une capacité de 5000 m 3/jour, conçue pour gérer les eaux usées de la zone industrielle du district. Actuellement, 29 unités industrielles sont connectées à cette station. On peut ajouter la station d’épuration des eaux usées de teinturerie à Sotuba d’une capacité de traitement de 500 m 3/jour ainsi celles de Mopti et Tombouctou.
L’Angesem envisage la construction de plusieurs autres stations d’épuration des eaux usées à travers le pays notamment à l’hôpital de Ségou et également à l’hôpital du Mali, toujours dans le but de minimiser le risque d’infection.
O.D.
Mr le journaliste parmis les hôpitaux du Mali, il n’ya que l’hôpital du point G qui a reçu cette infrastructure quand vous écrivez ” fort de ses expériences réussies dans plusieurs hôpitaux”. N’importe quoi ??????. Une chose est de faire ces infrastructures , une autre est de faire le suivi et l’entretien aussi. Nous voyons l’exemple du point G et la station de Tombouctou sans parler de celle de sotuba. C’est de l’argent jeté car ils ne parviennent même pas à gérer ces acquis et ils en créent pour se faire de l’argent du contribuable. Ainsi va le MALI. A bon entendeur…salut
Comments are closed.