ANAM : une couverture médicale pour tous les indigents !

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Le Régime d’assistance médicale (RAMED) est un dispositif de protection sociale non contributif. Sis à Hamdallaye ACI 2000, Rue 320, Porte 865, près du Complexe sportif A.S. Réal de Bamako, E-mail : (info@anam-mali.org), le (RAMED) assure la prise en charge médicale des personnes démunies communément appelées « Indigentes » et d’autres catégories de personnes en situation d’assistance sociale, appelées « Admises de droit. »

Institué par la loi N°09-030 du 27 juillet 2009, modifiée par la loi N°2016-065 du 30 décembre 2016, la gestion du Régime d’assistance médicale (RAMED) est assurée par l’Agence nationale d’assistance médicale (ANAM) qui a pour missions :

  • l’encaissement des ressources du RAMED ;
  • l’immatriculation des bénéficiaires du RAMED ;
  • la prise en charge des prestations couvertes par le RAMED ;
  • la passation des conventions avec les formations de soins et le suivi de leur exécution ;
  • le contrôle de la validité des prestations soumises à la prise en charge de l’assistance médicale ;
  • l’établissement des statistiques de l’assistance médicale.

 

  • Le RAMED repose sur deux principes:
  • la Solidarité nationale et le tiers payant au profit des couches les plus vulnérables sans contribution aucune de leur part.
  • Le panier de soins du RAMED est constitué de:
  • les hospitalisations avec ou sans interventions chirurgicales ;
  • les soins ambulatoires (les consultations, les examens de laboratoire, l’imagerie médicale, les soins médicaux, la maternité, les médicaments en DCI).
  • Les bénéficiaires du RAMED sont :
  1. Les indigents et leurs ayants-droit:

Sont ayants droit à charge :

  • le (s) conjoint (s) ;
  • les enfants âgés de moins de 14 ans ;
  • les enfants âgés de 14 à 21 ans, s’ils poursuivent des études ;
  • les enfants handicapés quel que soit leur âge, qui sont dans l’impossibilité totale et définitive de se livrer à une activité rémunérée.
  1. Les Admis de droit au bénéfice du RAMED :
  • les pensionnaires des établissements de bienfaisance, orphelinats, ou des établissements de rééducation et de tout établissement public ou privé à but non lucratif hébergeant les enfants abandonnés ou adultes sans famille ;
  • les pensionnaires des établissements pénitentiaires ;
  • les personnes sans domicile fixe.
  • Les personnes blessées au cours ou à l’occasion de conflits armés ou de catastrophes.
  • Le processus d’immatriculation et de prise en charge par le RAMED
  • l’intéressé adresse une demande de certificat d’indigence à sa mairie de résidence.
  • Le maire fait lever une enquête sociale menée par les services techniques du Développement Social ;
  • Le maire délivre un certificat d’indigence pour une validité de trois (03)ans, à la lumière du rapport d’enquête sociale) ;
  • Le bénéficiaire se rend dans le service le plus proche du développement social, muni de son certificat d’indigence et les pièces suivantes :
    • Un extrait de naissance ;
    • Un certificat de résidence ;
    • Une pièce d’identité en cours de validité ;
  • Le service du développement social transmet le dossier à l’ANAM pour immatriculation ;
  • L’ANAM traite le dossier et délivre un récépissé d’immatriculation ou une carte RAMED ;
  • Le bénéficiaire muni du récépissé ou de la carte RAMED, se rend dans n’importe quel établissement de soins de santé public ou communautaire, pour être pris en charge ;
  • La structure de soins de santé procède à la prise en charge médicale du bénéficiaire sans contribution aucune de sa part.

En termes de résultats à la date du 20 mars 2018, en dépit des difficultés multiformes, 276.782 personnes sont immatriculées au RAMED sur lesquels 58.541 ont bénéficié des prestations médicales gratuites dans les Hôpitaux et autres structures de soins de santé sur toute l’étendue du Territoire National.

Aussi, 146 blessés de conflits armés et de catastrophes ont été pris en charge. Instrument important de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, le Régime d’assistance médicale est une reforme majeure du ministre en charge de la Solidarité et de l’Action humanitaire,Hamadou KONATE. Il  vient en complément des autres dispositifs de protection sociale. Son opérationnalisation sur l’ensemble du Territoire national est un défi important qui nécessite une synergie d’actions de tous les acteurs impliqués dans sa mise en œuvre, si l’on veut atteindre l’équité dans l’accès aux soins de santé pour tous. Source CC/MSAH

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