L’Agence nationale d’assistance médicale (Anam) a tenu dans la salle de conférence de la maison des Aînés, le vendredi 2 mars, la 13e session de son conseil d’administration. C’était sous l’égide du secrétaire général du ministère de la Solidarité et de l’action humanitaire, Samba Alhamdou Baby.
La situation socio-économique de notre pays met en exergue l’ampleur des besoins sociaux non couverts de la population. « Cette conjoncture nous interpelle dans la recherche et la mise en œuvre des solutions appropriées en matière de protection sociale pour contribuer à moyen terme à la réduction significative de la pauvreté », a déclaré Samba Alhamdou Baby, secrétaire général du département de tutelle. Cet objectif, explique-t-il, a amené le gouvernement à s’engager dans la mise en œuvre du projet présidentiel d’urgence social. Celui-ci vise à réduire de façon significative les inégalités dans l’accès aux services sociaux de base pour la période 2017-2020.
Suivant ses propos, 135 369 nouveaux bénéficiaires ont été immatriculés sur les 150 000 programmés, soit un taux de réalisation de 90,25%. Ce taux a été obtenu grâce à la stratégie d’identification des Associations de centre de santé communautaire (Asaco) et de 15 772 bénéficiaires à travers l’utilisation des tablettes mobiles. Aussi, poursuit-il, 29 451 personnes immatriculées ont bénéficié de prestations médicales gratuites sur 40 000 programmés pour 2017. A l’en croire, 146 blessés de conflits ont été totalement pris en charge. L’ouverture du Ramed marque une transversalité de la protection sociale et constitue l’expression de la solidarité à l’endroit des forces de défense et de sécurité.
Pour la présente assise, les administrateurs plancheront entre autres sur le procès-verbal de la 13e session ordinaire, le rapport financier 2017 et le projet de budget 2018. Celui-ci est équilibré en recettes et dépenses à 3054605467 FCFA contre 2 836 230 211 en 2017, soit un taux de croissance de 9,20%. Pour cette année, quatre-vingt cinq activités sont programmées contre quarante-cinq en 2017. Désormais, l’Anam tend vers sa vitesse de croisière et se positionne comme une référence dans la perspective de l’assurance maladie universelle au Mali. Toutefois, Samba Alhmdou Baby a invité les administrateurs à examiner avec minutie les documents soumis à leurs approbations.
Pour rappel, l’Anam couvre quatre-vingt-sept communes sur sept cent trois communes soit un taux de couverture nationale de 60,73%. Elle a signé cinquante-six contrats de performance avec les Asaco sur un total de 1463 soit un taux de 38,68%.
Abdrahamane Sissoko
Une des rares bonne actions des gouvernants, commencé avec l’amo par ATT
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