Les administrateurs de l’Agence Nationale d’Assistance Médicale (ANAM) ont tenu, le vendredi 30 août 2019, la 16ème session ordinaire de leur Conseil d’administration. C’était dans la salle de conférence de la Maison des Ainées, sous la présidence du Conseiller technique du ministre de la Santé, Dr Sékou Dembélé, assisté par le Directeur général de l’ANAM, Dr Amadou Traoré.
Au cours de cette 16e session les administrateurs ont procédé au compte rendu du procès-verbal de la 15ème session ; de l’état de mise en œuvre des recommandations issues de la 15ème session ; du rapport financier 2019 à mi-parcours ; de la délibération sur le projet de manuel de procédure administrative, comptable et financière de l’ANAM ; et divers.
Le directeur général de l’ANAM, Dr. Amadou Traoré a souligné que les rapports financier 2019 à mi-parcours, sur une prévision globale de 2 060 705 822 FCFA, les réalisations ont été de 1 243 356 384, soit un taux de réalisation de 60,33%. Selon lui, les ressources des partenaires représentent 150 Millions, soit 9% du budget de l’ANAM et proviennent essentiellement de deux partenaires : le projet de lutte contre le paludisme et les maladies Tropicales Négligées au sahel (PPMTNS) et l’UNICEF. 118 millions ont été mobilisés au cours du premier semestre, à la date d’aujourd’hui, le montant est entièrement mobilisé.
Par rapport aux dépenses, il dira que du 1er janvier au 30 juin 2019, sur une prévision de 2 060 705 822 FCFA, les exécutions se sont chiffrée à 951 707 701 FCFA, soit un taux d’exécution de 47,52%. Ainsi, il ajoute que les principaux résultats au premier semestre 2019, sont entre autre : sur une programmation de 49 activités dans le plan de travail annuel, 48 ont été réalisés, soit un taux de réalisation de 97,95% ; la fonctionnalité d’une plateforme de coordination des actions du RAMED avec toutes les parties prenantes ; la mobilisation de 118 Millions de FCFA auprès des PTF ; 49 746 dossiers ont été reçus à la date du 30 juin 2019, contre 68 103 pour toute l’année 2018 ; le remboursement de 34 822 dossiers sur 50 000 programmés dont : 936 blessées de guerre en collaboration avec la direction centrale des services de santé des armées (DCSSA) et les structures de soins de santé (hôpitaux et CSRef); 389 malades d’hydrocèle et d’éléphantiasis enrôlés dans le cadre de la convention ANAM-PPMTNS ; 34 victimes de violences sexuelles identifiées par la commission vérité justice et réconciliation (CVJR) etc.
S’agissant des difficultés, il a indiqué le retard accusé dans la mise à disposition dans les délais des ressources de l’Etat ; les difficultés de mobilisation de la contribution des collectivités territoriales au financement du RAMED ; le coût élevé de la prise en charge des blessés de conflits armés et/ou des catastrophes et d’accroissement de leur nombre ; l’insuffisance de logistique (véhicules) de l’ANAM pour la réalisation dans les délais des activités opérationnelles ; les ruptures fréquentes de stocks de médicaments au niveau des structures de soins de santé, entrainant le recours aux officines privées ; le non-respect de la pyramide sanitaire par les bénéficiaires.
Pour le Président du conseil d’administration, Dr Sékou Dembélé a fait savoir que le plan de travail annuel 2019 de l’ANAM prévoyait la réalisation de 54 activités, sur lesquelles 47 sont réalisées ou sont en cours de réalisation ; les 07 autres sont programmées pour ce deuxième semestre. Avant de déclarer le nombre des résultats engrangés pendant le premier semestre, qui sont entre autre : l’immatriculation de 84 370 nouveaux bénéficiaires sur une prévision annuelle de 350 000, soit un taux de réalisation de 24,10%, dont 49 746 ont bénéficié de soins gratuits sur une prévision annuelle de 50 000, soit un taux de réalisation de 99,49%. De façon cumulative, de 2011 au 30 juin 2019 sur un objectif de 825 000 personnes, 634 000 ont été immatriculées au RAMED, dont plus de 170 000 ont bénéficié de prises en charges médicales gratuites sur l’ensemble du territoire du pays. Et de dire que la couverture géographique par le RAMED de 430 communes dont 218 avec les ASACO, 116 avec l’appui de l’UNICEF, 96 avec le programme Jigisemejiri, ce qui représente une couverture nationale de 61,16%.
F. COULIBALY