Dans un communiqué rendu public, courant semaine dernière, l’Organisation Mondiale de la santé révèle en effet que « les guéris d’Ebola présentent différents troubles qui affectent leur vue, leur audition, leurs mouvements, notamment avec des problèmes d’articulation». Il s’agit, toujours, selon l’OMS, d’effets secondaires liés au virus hémorragique, « ces effets peuvent s’avérer très handicapants pour l’individu » précise-t-elle. En clair, les survivants de la maladie risquent de perdre la vue, l’audition ou la motricité.
L’OMS indique en outre que ces effets toucheraient entre 30% et 50% des survivants, hommes, femmes et enfants confondus, selon un recensement encore provisoire. Les pays, pour l’instant concernés sont la Sierra Leone, le Liberia et la Guinée voisine.
L’on ignore, pour l’instant les origines profondes de ces séquelles. S’agirait-il de syndromes post-Ebola ou des conséquences de traitements non homologués, en tout cas, n’ayant pas fait objet surveillance adéquate avant leur application ? L’OMS a ouvert une enquête.
B.S. Diarra