Dans son intervention, le ministre a déclaré que l’accès gratuits des plus démunis et autres catégories de personnes en situation difficile aux soins de santé est un défi permanent qu’ils doivent relevés. Aux dires du ministre, le régime d’assistance médical (RAMED) est la manifestation de la solidarité nationale à l’endroit des groupes les plus vulnérables et contribue à relever le défi de l’accès universel à la santé. Selon le ministre, pour accomplir cette noble et exaltante mission, l’ANAM a initié et réalisé plusieurs activités de reconnaissance, d’enroulement et d’immatriculation de ménages à partir de la base de données du programme filet sociaux « Jigisèmèjiri » au titre du premier semestre 2015. Ainsi, le ministre a souligné l’importance stratégique de convergence entre les interventions du « Jigisèmèjiri » et celles de l’ANAM. Il dira que l’importance stratégique de cette convergence réside dans le fait que le rôle premier du programme est d’aider les ménages pauvres et vulnérables à pouvoir reconquérir l’autonomie économique et à pouvoir devenir progressivement et définitivement solvable sur le terrain de la consommation sociale. Par ailleurs, le ministre Hamadoun Konaté a expliqué que ce programme financé par la Banque Mondiale est une réponse concrète à la vision et à l’engagement de l’Etat en lien avec l’axe stratégique du cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté. Plus loin, il a expliqué qu’à travers les transferts monétaires, le programme cible 65.833 ménages pauvres et à l’insécurité alimentaire dans 106 communes, de 18 cercles des régions de Sikasso, Kayes, Koulikoro, Ségou, Mopti et le district de Bamako. Pour lui, c’est donc 65.833 ménages qui devraient constituer un des cibles de l’ANAM pour la période pendant laquelle ces ménages sont éligibles aux transferts monétaires. Le ministre a affirmé qu’à ce jour, 51.314 ménages pauvres et 178. 783 ayants droits ont été identifiés et abonnés dans 84 communes sur les cents sites que compte la cible de ce programme. Pour conclure, il a fait savoir que son département entend renforcer la synergie entre l’ANAM et le programme « Jigisèmèjiri ».
Ousmane Baba Dramé
