Affaire « primes de Gardes » des médecins en CES : Une nouvelle grève prévue le 21 octobre prochain

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Après son mot de grève observé à 1OO % les 24 et 25 octobre derniers, l’Amicale des Médecins en Spécialisation au Mali (AM-CES), revient à la charge. N’ayant pas eu satisfaction à propos de revendications qu’ils considèrent « légitimes », ces jeunes Médecins en formation dans les hôpitaux, entendent continuer leur bataille. Jusqu’au bout. Pour ce faire, ils ont déposé un préavis de grève le O3 octobre dernier et décident d’aller en grève de 72 heures à partir du 21 octobre prochain.

 

L’information a été donnée par le secrétaire général de l’AM-CES, Dr Idrissa Sangaré lors de la conférence de presse qu’il a animée le mardi dernier dans la salle des staffs du département de Pédiatrie du CHU Gabriel Touré. Il avait à ses côtés, le secrétaire à l’information, Dr Florent Dakouo.

 

Rappelons que cette affaire de primes de garde oppose depuis plus de quatre mois ces médecins aux différents hôpitaux centraux (CHU Gabriel Touré, P.G, hôpital du Mali, hôpital de Kati, hôpital Mère Luxembourg). Malgré leur forte contribution dans le fonctionnement de ces hôpitaux, les membres de l’AM-CES sont confrontés à un véritable problème juridique. Pour la hiérarchie sanitaire, ils sont en formation, soumis  à leurs encadreurs. Mais, ils ne sont pas juridiquement liés aux hôpitaux.

 

A cette conférence de presse, le secrétaire général de l’Am-Ces a fait le compte rendu de la grève des 24 et 25 septembre. Selon lui, cette grève a eu un impact très grave dans le fonctionnement des hôpitaux. « Nous avions été gênés par cette douloureuse situation qui a fait des victimes. Nous sommes conscients de la gravité de l’acte, mais, il faut que nous soyons entendus, respectés et considérés » a déclaré le Dr Idrissa Sangaré. Pour lui, cette grève est une question d’honneur. Selon lui, les médecins CES sont déterminés à aller jusqu’au bout. Il a indiqué que ce combat est celui qui dénonce l’injustice et l’exploitation à outrance dont sont victimes les médecins CES. C’est pourquoi Docteur Idrissa Sangaré dira ceci : « Nous voudrons prendre à témoin l’opinion nationale sur le fait que nous sommes sujets de mépris sans précédent de la part des autorités hospitalières ». A cet effet, il fera comprendre que l’objectif de la grève n’est pas de nuire aux patients, mais plutôt d’implorer le bon sens des décideurs politiques et responsables des hôpitaux. « Ce n’est qu’un droit légitime que nous réclamons », a poursuivi le Ségal de l’AM-CES. Pour le secrétaire à l’information de l’Amicale, il s’agit d’appliquer la loi hospitalière. Selon lui, cette lutte se fait dans l’intérêt des malades.

Jean GOÏTA

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1 commentaire

  1. Pitié Monsieur le journaliste, un peu de rigueur n’est pas de trop meme si vous etes stagiaires. La greve passée s’est derouleé les 24 et 25 Septembre 2013 et non en octobre. Pour rappel on est le 14 Octobre.
    En tant que reporteur, vous etes censés avoir un français impeccable, un serieux dans votre travail puisque vous etes lus par bon nombre de personne.

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