Plus d’une dizaines de projets, financés directement ou indirectement par le Fonds mondial de lutte contre la tuberculose, le paludisme et le Sida, ont fermé boutique. Et ce, dit-on, jusqu’à…nouvel ordre.
Jetés en chômage technique, plusieurs centaines d’agents travaillant pour des organisations financées directement par le Fonds mondial souffrent le martyr. Des personnes qui n’ont pourtant rien à avoir avec le détournement à grande échelle de fonds destinés à soigner les tuberculeux, les séropositifs et autres paludéens de notre pays.
rn" Pour le moment, nous sommes au chômage. Et, nous ne saurons dire combien de temps cela va durer. Un an, deux, trois ans, voire jamais ? ", S’inquiète Zoubeyrou Guindo, qui travaillait pour une de ces Ong dans la région de Ségou et qui est en " congé " forcé à Bamako.
En effet, les partenaires du Mali dans la lutte contre ces trois maladies ont suspendu leur aide à l’endroit de notre pays, depuis que l’affaire de détournement au sein de ce fonds a été établie. L’on sait aussi que c’est cette affaire qui n’honore pas notre pays a déjà fait tomber des têtes, dont le ministre de la Santé Oumar Ibrahim Touré (contraint à la démission) pour besoin de l’enquête, mais aussi de nombreux responsables du Fonds sont écroués.
Pour rappel, c’est plus de 2 milliards de nos francs qui se sont volatilisés.
rnAmadou Salif Guindo
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