9ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’Anam : placée sous le signe de l’accès gratuit des plus démunis aux soins de santé

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L’objectif de cette 9ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’Agence nationale d’assistance médicale (Anam) était, pour les administrateurs, une opportunité de se pencher minutieusement sur les comptes rendus des 7ème et 8ème sessions ; l’Etat de mise en œuvre des recommandations des 7ème et 8ème sessions ; le Rapport d’activités du 1er semestre 2015 ; le Rapport d’exécution du budget du 1er semestre 2015 ; le projet de relecture des textes fixant l’organisation et les attributions des structures de l’Anam.

Dans son allocution, le ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Hamadoun Konaté, a indiqué que l’accès gratuit des plus démunis et autres catégories de personnes en situation difficile aux soins de santé est un défi permanent que nous nous devons de relever. Pour y faire, le ministre Konaté a souligné que le Régime d’Assistance Médicale, manifestation de la solidarité nationale à l’endroit des groupes les plus vulnérables, contribue ainsi à relever ce défi. «Pour l’accomplissement de cette noble et exaltante mission, l’Agence Nationale d’Assistance Médicale, chargée de la gestion du RAMED, a initié et réalisé plusieurs activités de reconnaissance, d’enrôlement et d’immatriculation des ménages pauvres du Programme Jigisèmèjiri au titre du premier semestre 2015» a-t-il, dit. À l’en croire, la réalisation de ces activités a nécessité une mise en commun des actions entre l’Anam et d’autres acteurs intervenant dans le domaine. C’est ainsi que, affirme-t-il, une synergie d’actions a été créée avec le Programme de filets sociaux Jigisèmèjiri. Ce programme financé par la Banque mondiale permettra d’identifier et d’enrôler 51 314 chefs de ménages pauvres et 178 784 ayants droits dans 84 communes sur 106 et de 13 cercles sur 18 dans les Régions de Sikasso, Koulikoro, Kayes, Ségou et le District de Bamako. Leur immatriculation est en cours.

En dépit de ces efforts et acquis, selon le ministre, l’Agence Nationale d’Assistance Médicale reste confrontée à des difficultés de divers ordres. Parmi lesquelles, nous pouvons citer la problématique de la mobilisation des contributions des Collectivités Territoriales au financement du RAMED ; la non-disponibilité des médicaments au niveau des structures de soins de santé ; l’insuffisance de ressources humaines compétentes liée à l’absence de ressources propres ; la timidité des prestations médicales dans les Cscom ; l’absence de financements innovants ; la problématique de l’extension du RAMED sur toute l’étendue du territoire national.

Pour faire face à ces difficultés, l’Anam a engagé un partenariat avec le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens du Mali, la FENASCOM, et l’UNICEF. Aussi, dans la même optique, elle a entrepris des démarches à l’endroit des organisations syndicales et de la société civile.

Seydou Karamoko KONE

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