Le Centre de santé communautaire de Faladiè en Commune VI a servi de cadre hier jeudi 20 septembre 2012 au lancement de la Journée nationale de la maternité à moindre risque édition 2012. La cérémonie de lancement était présidée par le ministre de la Santé, Soumana Makadji, en présence du directeur national de la santé, Dr. Mamadou Namory Traoré, du Pr. Amadou Dolo, point focal de la Vision 2010 plus 5, du maire de la Commune VI, Souleymane Dagnon etc.
La cérémonie de lancement a été mise à profit par les acteurs de la santé pour expliquer les causes de la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Elle a regroupé de leaders religieux et des artistes retenus comme des ambassadeurs pour la campagne de cette édition. Il s’agit de Chérif Ousmane Madane Haïdara, Oumou Sangaré, Fatoumata dite Babani Koné, Nafissatou Diabaté, Toumani Diabaté. A qui, le ministre de la Santé leur a remis des attestations de reconnaissance pour les efforts qu’ils déploient pour la cause des mamans et des enfants. Aussi, le public a eu droit à la prestation de la troupe Danaya qui a expliqué les conséquences de la malnutrition pour la femme enceinte.
Elle a profité pour inviter les femmes à fréquenter régulièrement les structures sanitaires dès lors qu’elles contractent la grossesse, seul gage devant réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Il faut rappeler que le thème retenu pour cette édition s’intitule : « Rôle des communautés et des collectivités dans la lutte contre la malnutrition chez l’enfant et la femme enceinte ».
Le maire de la Commune VI, Souleymane Dagnon, et le chef de quartier de Faladié, Ibrahima Touré, ont respectivement invité les populations à s’engager pour la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile.
Quant au ministre de la Santé, Soumana Makadji, il a indiqué qu’en dépit des résultats encourageants obtenus par notre pays, des défis majeurs demeurent pour sauver la vie de milliers de nos chères mères et sœurs qui perdent annuellement la vie en donnant la vie.
Le ministre de la Santé a par la suite laissé entendre qu’avec l’engagement de tous et de chacun notamment au niveau local et communautaire pour la promotion de bonnes pratiques alimentaires et nutritionnelles, nous aurons un motif légitime d’espérance pour réduire les risques de mortalité chez la femme enceinte et l’enfant dans notre pays. Il faut rappeler que plusieurs objectifs sont visés par cette campagne pour réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile.
Il s’agit de : sensibiliser les communautés et les collectivités locales sur leurs rôles et responsabilités pour assurer une bonne nutrition et une alimentation saine et équilibrée aux femmes enceintes et aux enfants, informer les communautés et les collectivités locales sur les signes, les causes et les conséquences de la malnutrition de la femme enceinte et de l’enfant, informer les communautés et les collectivités locales sur les conséquences négatives des tabous alimentaires sur la santé de la femme enceinte et de l’enfant, amener les populations à soutenir les activités de dépistage actif de la malnutrition aiguë au niveau de la communauté.
Ben Dao