Le Syndicat autonome des pharmaciens d’officines privées du Mali (Synappo) a tenu sa 7ème journée scientifique les jeudi 20 et vendredi 21 février 2014 au Centre international des conférences de Bamako. Cette rencontre entre les Ordres d’officines et les autres agents sanitaires, a enregistré la présence de Dr. Ibrahim Coulibaly représentant du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique ; du président de Synappo, Dr. Check Oumar Dia et de plusieurs de personnels des pharmacies.
C’est après quelques prestations musicales de l’Ensemble instrumentale sur le rôle que jouent par les pharmaciens et aussi les effets corolaires des médicaments de rue (appelés «pharmacie par terre»)sur la santé de nos concitoyens, que Docteur Dia Check Oumar a entamé son allocation. Il a affirmé que la tenue de cette 7ème édition de la Journée du Synappo se tient en dépit des moments pénibles que les officines ont endurés. «Nous avons traversé des moments pénibles et nos officines également sont dans des situations critiques, principalement celles des régions du Nord affectées par la crise», explique le président de Synappo.
Avant d’énumérer succinctement les activités du Synappo au cours de l’année 2012-2013. «Notre élection à la tête de l’ISPHARMA à Ndjamena en juin 2012 par nos confères d’Afrique, faisait également honneur à notre pays à travers ma modeste personne et le plaisir de continuer l’œuvre de construction de la grande famille pharmaceutique africaine, pour le bonheur de la profession. Et je rappelle que le prochain Forum international pharmaceutique africain aura lieu au Cameroun, au mois de juin prochain», explique Dr. Dia Check Oumar.
Et de poursuivre : «Nous avons pu organiser l’opération Pharma-Solidarité Nord-Mali avec le Conseil national et les Associations, en soutien aux populations et aux pharmaciens sinistrés du Nord ; réaliser l’élaboration du calendrier de garde, y compris un service de garde nocturne, à la demande expresse du CNOP, afin d’assurer un accès permanent du médicament à la population. On a élaboré, après deux (2) années de réflexion, de concertations et de négociations, une Convention collective du secteur pharmaceutique officinal. Elle est, pour notre secteur, une avancée sur la Convention collective du commerce de 1956, qui nous assimilait à des commerçants, et ne tenait pas compte de notre spécificité d’agent de santé publique… Et je vous invite, chers confrères, à vous l’approprier comme un outil de sécurité et de motivation au travail».
Par rapport aux cambriolages inconsidérés de leurs officines, Dr. Dia a interpelle nos plus hautes autorités en ces termes :«Monsieur le ministre, les pharmaciens, en jouant leur rôle d’acteurs de santé publique, avec beaucoup de professionnalisme et de sacrifice pour garantir la disponibilité du médicament à toute heure, sont confrontés à une série de problèmes, dont le plus crucial est le cambriolage inconsidéré des officines par les autorités. En 2013, nous avons enregistré plus de 40 cambriolages à Bamako et environs. Ce qui fait une moyenne de 3 et demi officines/mois. Donc, nous interpellons, vous les autorités afin que notre sécurité et celle de nos officines soient assurées».
Prenant la parole, le représentant du ministre, Dr. Coulibaly a facilité le Synappo et ses sponsors et partenaires pour la réussite de cette 7ème édition et a rassuré que son ministre tiendra compte des recommandations issues de cette édition 2014 qui avait pour thème: «Les maux, Gynécologiques : les Vulvo-vaginites ; les infections O.R.L. chez l’enfanté».
A noter qu’elle avait comme partenaire la Caisse nationale d’assurance maladie (Canam).
Seydou Karamoko KONE
Le cambriolage tue l’effort de plusieurs années et a un impact négatif sur l’économie du pqys. Que chaque officine pense à organiser sa securité
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