L’Association des femmes pharmaciennes (AFEPHAR), en partenariat avec la CANAM, a organisée la 5ème édition de la journée scientifique le jeudi dernier au Mémorial Modibo Keïta. Les thèmes retenus pour la journée étaient : la prise en charge de l’arthrose, l’ulcère gastroduodénal et reflux gastro-œsophagien.
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Samba Ousmane Sow, a présidé la cérémonie d’ouverture. La présidente de l’association, Mme Guèye Salimatou Diallo, a affirmé que cette journée constitue un cadre de concertation, d’échange et de formation continue pour eux, les pharmaciens. Elle explique que le choix des thèmes, à savoir : la prise en charge de l’arthrose, l’ulcère gastroduodénal et reflux gastro-œsophagien, n’est pas un hasard parce qu’ils ont une importance en santé publique au Mali.
Pour la présidente l’association, l’arthrose est la maladie articulaire la plus fréquente et elle vient de plus en plus tôt dans la vie, peut-être en partie à cause d’une augmentation du support moyen de la population. L’ulcère gastroduodénal est l’une des maladies gastro-artéologique les plus fréquentes et sa prise en charge a connu une révolution ces dernières années. Quant au reflux gastro œsophagien, sa prévalence dans une population sédentaire se situait entre 15 et 20%, ce qui illustre bien son importance.
Mme Guèye Salimatou Diallo reste convaincue que les deux conférences autour des thèmes permettront d’approfondir leurs connaissances sur les différents aspects physiologiques, diagnostics thérapeutiques, et la prévention de ses pathologies, leur permettant ainsi d’être mieux outillés pour orienter, conseiller leurs patients et leur assurer une prise en charge correcte.
Professeur Samba Ousmane Sow, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, juge l’initiative salutaire et encourageante. «Rien que les thèmes de cette année et les grandes actions évoquées par la présidente, les maladies infectieuses commencent à prendre le dessus. Je vous encourage à travailler avec vos collègues de la santé et faire en sorte que des données de qualité puissent être collectées sur cette pathologie moins connue. Il y a eu beaucoup de journées scientifiques au Mali et c’est les pharmaciens qui prennent les thèmes des pathologies publiques et qui les font sortir. Nous avons besoin de nous unir. Il faut que nous les médecins nous comprenions que la médecine a commencé par le traitement des médicaments. Il faudrait qu’on se donne la main pour vraiment changer et le changement passe forcément par des changements en profondeur de notre système, et par le renforcement et la collaboration avec les associations de ce genre. Il faudrait que nous arrivions à rédiger des documents importants entre nous, pouvant vraiment concrétiser la collaboration sur le terrain», a-t-il déclaré.
Mariatou Coulibaly, Stagiaire