Le Centre National d’Odonto-Stomatologie a tenu le mercredi dernier dans ses locaux, la 41ème session ordinaire de son conseil d’administration. Les travaux étaientprésidés par la présidente du conseil, Mme Coulibaly Salimata Diarra, qui avait à ses côtés, le Directeur Général du Centre, Pr Souleymane Togora.
L’ordre du jour portait sur l’examen et l’adoption du procès-verbal de la 40ème session ordinaire, du rapport d’activités et le compte de gestion de 2016. Les administrateurs ont également examiné le rapport d’activités 2017 au 30 juin.
Cette rencontre était une opportunité pour la Direction Générale du CHU-CNOS de programmer un nouveau Projet d’Etablissement pour 2018-2022, dont la validation sera soumise aux administrateurs pendant le premier trimestre de 2018.
Selon le Directeur Général, Pr Souleymane Togora, le budget 2017 du CHU-CNOS s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de 1.661.192.000 FCFA. La part du budget d’Etat est de 1.397.192 FCFA, celle du budget autonome est de 261.000.000 FCFA et de la DNDS s’élève à 3.000.000 FCFA.
« Dans le présent budget, on note une baisse de 4,90% par rapport à celui de 2016. Nous avons 84,11% de subvention d’Etat, 15,71% de ressources propres et 0,18% d’apport de la DNDS », explique Pr Souleymane Togora. Qui s’est dit convaincu que l’amélioration de l’encaissement, voire la généralisation des mécanismes de couverture sociale des dépenses de santé pourra augmenter la part du budget propre du Centre, car la mise en place de la commission de contrôle des activités y contribue déjà.
« La dernière carte nationale hospitalière nous commande d’aller à la départementalisation. Cet organigramme que nous allons mettre en œuvre courant 2018 permettra une meilleure coordination de nos activités », a souligné le Directeur Général du CHU-CNOS.
En perspectives, la Direction du Centre envisage d’élaborer un plan stratégique de santé bucco-dentaire au Mali, un projet d’établissement et du manuel de procédure, un plan comptable et de former les spécialistes en santé bucco-dentaire.
A noter que le développement des services tel que souhaité par le projet d’établissement du Centre a atteint ses limites. C’est pourquoi, la construction et l’équipement du nouveau siège sis à l’ACI 2000 demeure le projet d’avenir du service.
Adama
