La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) et ses partenaires a procédé, le 03 décembre 2014 à l’Université des Sciences Juridique et Politique de Bamako, au lancement des activités de la semaine des droits de l’homme qui doit s’étendre jusqu’au 10 de ce mois.
C’était à la faveur de la célébration de la journée des droits de l’homme, édition 2014, pendant laquelle l’accent a été mis sur l’aspect relatif aux « droits de l’homme, paix, sécurité, la réconciliation, les victimes et la justice transitionnelle », en raison du contexte de poste-crise qui caractérise le pays.
En effet, du 3 au 10 décembre 2014, de nombreux action seront organisées pour marquer l’évènement notamment des conférences sur les thèmes : « deux ans après la crise, quelles avancées pour les droits de l’homme », la publication du rapport annuel de la CNDH sur la situation des droits de l’homme, le processus de réconciliation, des visites dans les lieux de privation de liberté.
A cette liste s’ajoutent le 3ème symposium national sur les droits de l’homme, un débat télévisé à l’ORTM sur les droits de ‘homme et réconciliation place et rôle des victimes et la participation de la CNDH à la 19ème édition de l’Espace d’Interpellation Démocratique (EID).
Dans son allocution, la présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, Me Kadidia Sangaré Coulibaly, a révélé que cette journée est pour la CNDH l’occasion de méditer sur les activités réalisées en matière de droits de l’homme, et de concentrer tous leurs efforts sur la recherche des moyens de combler les lacunes.
La présidente de la CNDH n’a pas oublié de souligner la commémoration de la journée internationale des droits de l’homme, le 10 décembre prochain, à l’occasion de laquelle le Mali organise l’Espace d’Interpellation Démocratique (EID).
« Gardons à l’esprit que nous vivons un moment important de l’histoire de notre pays qui soulève des défis incommensurables en matière de droits de l’homme. Ce 10 décembre, je souhaite que notre attention se porte plus particulièrement sur la situation des innombrables victimes qui ont été affectées par la crise et dont les doits fondamentaux continuent d’être bafoués », a indiqué Me Kadidia Sangaré Coulibaly.
Pour elle, il est de la plus haute importance de poursuivre ensemble une stratégie globale concentrée bien davantage sur la prévention, mais aussi sur la défense des droits des victimes qui attendent toujours que justice soit faite.
« Il est plus que jamais urgent d’examiner les moyens de promouvoir et de protéger véritablement leurs droits », conclura la présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Me Kadidia Sangaré Coulibaly.
Adama DAO