C’est sous la houlette du Premier Ministre Mme Cissé Mariam Kaidama Sidibé, que le 31ème Conseil Scientifique International pour la Recherche et la Lutte contre les Trypanosomiases, s’est tenu le lundi 12 septembre 2011. Elle avait pour l’occasion, à ses cotés le Ministre de la Santé Madeleine Bah et celui de l’élevage et de la pêche, Boucary Téréta.
Plusieurs personnalités du monde de la recherche était aussi au rendez vous. On pouvait également noter la présence de Docteur Diallo, Fatoumata Binta Diallo, Représentante de l’Organisation Mondiale de la Santé, du représentant de Madame Rhoda Peace TUMUIME, commissaire de de l’Union Africaine pour l’Economie Rurale et l’Agriculture. Obstacle de développement socio économique de l’Afrique, les trypanosomiases sont perçues comme un danger, qui méritent une attention particulière. Maladie débilitante et mortelle, la trypanosome affecte gravement la santé humaine et animale, limitant la productivité du bétail et l’utilisation des terres, aggravant ainsi la pauvreté et perpétuant le sous développement sur le continent. Elle est donc reconnue comme étant l’une des plus grandes contraintes au développement socio économique de l’Afrique, d’où cette rencontre qui se veut un espace d’échange afin de trouver les voies et moyens pour booster le mal or de nous. Ainsi, après Luanda en 2007 et Kampala en 2009, Bamako abrite ainsi le 31ème Conseil Scientifique. Véritable plate forme de partenariat stratégique de la coopération internationale, le conseil permet non seulement la mise à jour des connaissances scientifiques sur les trypanosomiases, son vecteur de transmission et son biotope, mais aussi de discuter des principaux défis en rapport avec la mise à échelle des politiques et stratégies de prévention. Cette lutte s’inscrit dans la logique de la recherche des voies et moyens, d’améliorer la santé, les revenus et la sécurité alimentaire en milieu rural dans le cadre d’un développement rural durable.
Selon les différents intervenant qui se sont succédés au micro, il ressort que la rencontre de Bamako est supposée résoudre le problème auquel les africains sont confrontés, à cette contrainte majeure.
En effet, pendant 5 jours, les experts de très haut niveau et des sommités de renommé internationale des Ministères de l’agriculture, de la santé, des services vétérinaires, des organisations internationales et institutions de recherche traiteront différents thèmes pertinents comme la biologie et la lutte contre les vecteurs, la lutte contre les maladies animales et humaines, la socio économie et la recherche des capacités. Toutes les stratégique seront ainsi mises pour améliorer la santé des populations ;
Abdourahmane DOUCOURE