La 2e Journée du conseil national de l’ordre des médecins (Cnom) s’est tenue le samedi dernier au CICB. Etaient au menu des débats plusieurs thèmes, notamment : “le serment d’Hippocrate” et “l’Assurance maladie obligatoire” qui gagne de terrain dans notre pays après sa contestation au début de son opérationnalisation. Les travaux de la cérémonie d’ouverture étaient présidés par le ministre de la Santé, Soumana Makadji en présence du président du Cnom, Dr. Lassana Fofana, cardiologue de son état.
La présente journée tenue le samedi dernier a regroupé plusieurs médecins de la place autour de deux thèmes majeurs ; à savoir : “Le serment d’Hippocrate” et 2 “L’Assurance maladie obligatoire (Amo)”.
Le président du Cnom, Lassana Fofana a démontré l’importance des deux thèmes avant de faire savoir les objectifs de son organisation qui visent notamment à la formation continue de ses adhérents, mais aussi à la défense de la déontologie et du respect de l’éthique de la profession médicale. Et c’est ce qui a motivé les thèmes notamment celui sur “Le serment d’Hippocrate” qui traite cette question de la déontologie.
Il s’est compté sur ces rencontres afin de créer un espace d’échange et de dialogue entre les acteurs de la profession médicale en vue de renforcer leur capacité opérationnelle. Il a salué également les autorités de la mise en place de l’Amo dans notre pays, qui contribue beaucoup quant à l’amélioration du plateau sanitaire dans notre pays en réduisant le coût des opérations médicales des populations.
Le ministre de la santé s’est réjoui de l’organisation de la présente journée par le Cnom portant sur des thèmes qui sont d’importance majeure avant de l’exhorter à poursuivre sa mission, celle de faire respecter la déontologie et l’éthique de la profession médicale. Il a fait savoir le rôle important du père fondateur de la médecine depuis l’Antiquité grecque, l’illustre Hippocrate dont le célèbre serment constitue la base de la déontologie médicale et qui continue de marquer des générations de médecins de façon universelle à savoir : “Servir d’abord la cause du malade avant de se servir”.
Et quant à l’Assurance maladie obligatoire, le ministre a invité les médecins à en faire une de leurs préoccupations, en tant qu’assurés, mais surtout en tant que principaux acteurs de sa mise en œuvre, à travers l’offre des prestations de qualité. Puisque selon lui, l’Amo est l’une des politiques majeures adoptées par notre pays pour alléger les dépenses de santé par le biais de la solidarité et du tiers payant. Il a rassuré le Cnom que son département ne ménagera aucun effort pour traduire en actes concrets, les recommandations pertinentes issues de ses assises.
Ousmane Daou