La salle de conférences du Laboratoire National de la Santé a servi de cadre, le 26 février dernier à la tenue de la 28eme session ordinaire de son Conseil d’administration En effet, la cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence du conseiller technique du ministère de la santé et de l’hygiène publique, Sékou Oumar Dembélé. Le budget 2018 qui s’élève à plus de 927 millions, est déjà une preuve de satisfaction pour les administrateurs, même si beaucoup reste à faire.
Au chapitre des points inscrits à l’ordre du jour, les administrateurs se sont penchés sur l’examen du procès verbal de la session précédente, l’adoption de l’état d’exécution du programme d’activités, le, budget au 31 décembre 2017 et la programmation des activités au cours de l’année 2018.
Le Directeur du Laboratoire National de la Santé Bénoit Yaranga Koumaré, dans son mot de bienvenue a affirmé que sa structure a réalisé près de 91% du budget 2017. Avant de laisser entendre que les activités majeures ont été menées pour la quatrième année consécutive en faveur de l’accréditation en microbiologie alimentaire, la participation active du Laboratoire dans la lute contre la criminalité à travers dans analyses d’expertise réalisées au profit des services de justice et de répression
Au titre de la surveillance de la qualité des produits, 3030 d’échantillons ont été prélevés parmi lesquelles 2934 ont été analysés. Le taux de non-conformités a été de 3,9% pour les médicaments, 22,8% pour les aliments et boissons, 27,71% pour les eaux.
Il a ajouté aussi que l’activité majeure de laboratoire a concerné les expertises toxico-analytiques. Dans ce domaine, la structure a été sollicitée pour faire l’expertise de 16 échantillons concernant des domaines variés comme les produits, les drogues, les poisons suspects entre autres.
L’occasion était propice pour le Directeur d’évoquer les difficultés rencontrées par sa structure courant 2017. Parmi lesquelles il a cité l’insuffisance des ressources financières pour faire face aux approvisionnements en réactifs et substances de référence avec les contraintes des marchés dans un domaine spécifique qui est la mise à la disposition d’intrants pour le contrôle de la qualité des produits, l’absence d’antennes régionales pour ouvrir à suffisance l’ensemble du territoire national.
Rappelons que le président du conseil s’est largement appesanti dans son allocution sur le budget prévisionnel 2018 qui se chiffre en recettes et en dépenses à la somme de 927 167 000 fcfa. Une raison en effet qui vaut son pesant d’or pour faire une adresse aux administrateurs qui doivent faire un examen judicieux des documents soumis à leur appréciations.
M. DIAK