27ème édition de la Journée Mondiale du Diabète : La FENADIM exhorte la population à se faire dépister

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En prélude à la Journée Mondiale du Diabète organisée chaque année le 14 novembre à l’initiative de la Fédération Internationale du Diabète (FID) et de l’Organisation Mondiale de la Santé, la FENADIM a organisé une conférence de presse hier jeudi  9 novembre au siège de l’Organisation Mondiale de la Santé. Le thème choisi cette  année est ‘’femmes et diabète’’. C’était en présence du Directeur National de la santé, Dr Mody Coulibaly, du président de la FENADIM, Balla Kouyaté, de la représentante de l’Association Malienne de Lutte contre le Diabète, Dr Kadidia Konaté,  du représentant de l’hôpital du Mali, Dr Ba Traoré.

D’entrée de jeu, Dr Mody Coulibaly a expliqué que depuis 2007, cette journée internationale est la journée  officielle des Nations Unies qui rassemble des millions de personnes dans plus de 160 pays afin de sensibiliser le grand public et militer pour l’amélioration des soins et la prévention du diabète. Selon lui, chaque année, le FID met en avant un thème important afin que les associations des différents pays puissent mener les actions de plaidoyer nécessaires.

Pour lui, le Mali  à l’instar des autres pays de la communauté internationale célèbre chaque année la  journée mondiale du diabète pour attirer l’intention des décideurs, les politiques et les communautés sur les dangers liés au diabète.

«  La journée mondiale du diabète est une campagne qui met en lumière un nouveau thème choisi par la Fédération Internationale du Diabète chaque année afin de s’attaquer aux problèmes auxquels, la communauté mondiale du diabète fait face », a-t-il indiqué. D’après lui,  la campagne de la journée mondiale du diabète 2017 attire l’attention sur l’importance d’un accès abordable et équitable pour toutes les femmes atteintes de diabète ou à risque aux soins, médicaments et technologies essentiels pour le diabète. Cet accès renforcé est également nécessaire pour l’éducation thérapeutique en vue d’une gestion autonome de la maladie, a-t-il ajouté.

A sa suite, Balla Kouyaté dira que la FENADIM est  une association à but non lucratif, apolitique et non confessionnelle, créée le 13 novembre 2011. Et elle appuie les associations de patients diabétiques du Mali pour qu’elles puissent apporter une aide morale, pratique, financière, sociale et juridique aux personnes atteintes de diabète et à leur entourage par des actions individuelles ou collectives.

Pour sa part  Dr Ba Traoré a défini le diabète comme la présence du sucre dans le sang de façon permanente. « Le diabète est une maladie chronique qui apparait lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline ou que l’organisme n’utilise pas correctement l’insuline qu’il produit. L’insuline est une hormone qui régularise la concentration de sucre dans le sang », a-t-il expliqué. Avant de poursuivre que le nombre des personnes atteintes de diabète est passé de 108 millions en 1980 à 422 millions en 2014.

« 455 enfants diabétiques sont actuellement à l’hôpital du Mali. L’Afrique passera en effet de 14,2 millions de diabétiques en 2015 à 34,2 millions en 2040. Le Mali n’échappe malheureusement pas à ce schéma puisque le pays présente une prévalence de diabète avoisinant presque les 5% de la population adulte. 2 millions de personnes sont atteintes  par le diabète au Mali », a-t-il précisé. Selon lui, l’on vit avec  le diabète du type I car il est caractérisé par une production insuffisante d’insuline et exige une administration quotidienne de cette dernière. Sa cause n’est pas connue et elle est héréditaire, a-t-il fait savoir. Quant au diabète de type II dit-il, il résulte d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme et représente la majorité des diabètes rencontrés dans le monde. A en croire Dr Ba Traoré, il est en grande partie le résultat d’une surcharge pondérale et de la sédentarité.

« Nous invitons tout le monde à faire le dépistage car c’est vraiment important. Le traitement du diabète impose d’avoir un régime alimentaire sain et de pratiquer une activité physique ainsi que de réduire la glycémie et les autres facteurs de risque de lésion des vaisseaux sanguins », a-t-il souligné.

Aoua Traoré

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1 commentaire

  1. Au lieu de se préoccuper de telles gravités, dans l’hexagone ils préfèrent manifester pour leurs petits privilèges !

    Déjà ils ne veulent même pas faire l’effort pour abaisser leur vitesse de 10 petits km/h… (Pour eux c’est une perte de temps sur leur routes)

    Maintenant ils grognent parce que le carburant serait trop cher (visiblement pas assez puisque ça ne les a pas géné d’aller en vacances plusieurs fois par an en plus que certains prennent leur week-end dès les jeudis!) l’excuse serait pour aller au boulot, en char d’assault, la plupart qui grognent roulent en SUV/crossover en ville (Qashqaï, BMW, XC90 pour l’initateur du mouvement, ils n’ont visiblement pas de scrupules!) à Paris comme on pû voir !

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