Le Laboratoire National de la Santé (LNS) a tenu le 23 décembre 2013, la 22éme session du Conseil d’Administration à son siège. La réunion a été présidée par le secrétaire général du ministère de la santé et de l’hygiène publique, le Professeur Ousmane Doumbia, en présence du Directeur General de LNS Benoit Yaranga Koumaré et des administrateurs.
A l’ordre du jour, il y avait l’adoption du procès verbal de la session précédente, l’état d’exécution des recommandations issues de la 21ème session, l’adoption des rapports d’activités 2012, l’examen du rapport d’activités du 1er janvier au 31 septembre 2013 et l’examen du projet de budget et PO 2014.
Le ministre de la santé et de l’hygiène publique, le Pr Ousmane Doumbia, a rappelé que malgré les difficultés le Laboratoire National de la Santé a enregistré un taux de réalisation des recettes à 81% et une exécution des dépenses à hauteur de 60%. Il a remercié la direction et l’ensemble des travailleurs et les a encouragés à redoubler d’efforts pour l’atteinte des objectifs qu’ils se sont fixés à l’horizon 2014.
En ce qui concerne les réalisations au 31 septembre 2013, la surveillance a permis de renseigner sur la qualité de 1921 échantillons dont 555 produits pharmaceutiques avec 3,25% de non-conformité ; 1031 échantillons d’aliments et de boissons avec 26% de non-conformité et 335 échantillons d’eaux avec 34,62% de non-conformité, comprenant les eaux de boisson et les eaux de rejet des unités industrielles et hôtelières.
Pour l’année 2014, le budget proposé a été arrêté en dépenses et en recettes à 752 743 000 FCFA contre 713 635 000 FCFA en 2013, soit une augmentation de 5,5%. Il vise à consolider les acquis de l’accréditation initiale en microbiologie alimentaire, à étendre cette reconnaissance internationale dans d’autres compétences du LNS.
Lassana
Lutte contre le VIH/SIDA
Les militaires sensibilisent au fléau
Les représentants du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants, était face aux hommes de médias, le 27 décembre 2013, pour parler de la création, en collaboration avec la Cellule Sectorielle de Lutte contre le Sida, d’une plate forme commune de réflexion, d’action et de partage de bonnes pratiques au sein des forces armées sur le fléau. Cela devrait se faire sur la base d’une approche participative par pairs, avec les Forces Armées des pays engagés dans la libération et la sécurisation de notre pays. Cette conférence de presse était animée par le Pr Elimane Mariko, Col-Major et Souleymane Maiga, directeur général de la Dirpa.
L’objectif de ce projet est de contribuer à la réduction de la propagation du VIH et à l’atténuation des impacts du VIH et du SIDA au sein des forces armées et de sécurité.
Selon le conférencier, le Colonel-Major Elimane Mariko, médecin militaire, le SIDA connait une propagation rapide ces dernières années, devenant ainsi une préoccupation majeure au niveau mondial et plus particulièrement en Afrique Subsaharienne, en termes de morbidité et de mortalité, d’impact socio-économique. Mais également en raison des enjeux de sécurité qu’il soulève. Selon lui, la mobilité des armées apparait comme un facteur non négligeable de propagation du VIH. Il semble qu’en l’absence de mesures efficaces de prévention, ces dernières, en fractions entières, appelées à se déplacer pour des missions de maintien de la paix et de sécurisation des frontières, ou autres, constituent non seulement une population à risque, mais également un vecteur de la maladie.
Il est à noter que le plan sectoriel du ministère de la défense et des anciens combattants est structuré autour de quatre orientations stratégiques correspondant aux principaux domaines d’interventions en matière de lutte contre le VIH et du SIDA. Il s’agit de la prévention de la transmission du VIH, de la prise en charge globale des personnes infectées, affectées et soutiens.
Lassana