Les activités du 1er mois de la santé et de la protection sociale ont été lancées par le premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga le lundi passé au Centre International des Conférences de Bamako (CICB). C’était en présence de Mme le ministre de la Santé et du Développement Social, Diéminatou Sangaré, le ministre délégué auprès du ministre de la Santé et du Développement Social, chargé de l’Action humanitaire, de la Solidarité, des Réfugiés et des Déplacés, Oumarou Diarra et des acteurs de la Santé et du Développement Social.
C’est une nouvelle dynamique prise pour approcher les soins et la protection sociale aux populations. Pour le premier ministre par intérim, l’objectif fondamental est de créer un cadre d’échange et de partage avec l’ensemble des populations en vue d’accroitre l’accès aux services de santé curatifs, préventifs et promotionnels à travers des activités spécifiques. ‘’ L’amélioration de la santé des populations demeure une priorité de mon gouvernement. A ce titre, je félicite Madame le ministre pour cette initiative qui offrira un cadre de communication, d’échanges avec les acteurs du système et surtout ceux bénéficiant des prestations en vue de leur permettre de mieux cerner leur rôle et responsabilité’’, a-t-il affirmé et ajoute le système de santé et de la protection sociale malien offre des opportunités pour le plein épanouissement des populations mais hélas une insuffisance notoire de communication, d’information empêche l’observance d’indicateurs à hauteur de souhait.
Toujours selon le chef de gouvernement par intérim, malgré les investissements faits dans le domaine de la santé, les indicateurs de santé ne sont pas à hauteur de souhait témoin les différentes enquêtes de santé au Mali. ‘’ Parmi lesquelles, on peut citer : Le taux de mortalité infantile est de 54 décès pour 1000 naissances vivantes ; 33% de naissances ont lieu en dehors d’un établissement de santé ; seulement 45% d’enfants de 12 à 23 mois ont reçu tous les vaccins de base ; 1 sur 3 des enfants de moins cinq (5) ans ont un retard de croissance ; seulement 40% des enfants de moins de six (6) mois sont exclusivement allaités au lait maternel ; moins de trois (3) millions d’indigents sont enrôlés et une forte méconnaissance des systèmes de santé et de protection sociale’’, a-t-il évoqué.
Quant à la représente des partenaires techniques et financiers, Andrea Berther, l’objectif de ce mois est d’augmenter le niveau de connaissances des femmes, des hommes, des filles et des garçons pour qu’ils puissent être les acteurs de l’amélioration de leur santé en apportant les bons comportements dans un contexte marqué par la pandémie de la covid-19.
Concernant la Covid-19, Andrea Berther a signalé qu’à la date du 06 novembre 2022, le pays totalisait trente-deux mille sept cent trente huit(32.738)-19 cas confirmés de covid-19 dont sept centre quarante deux (742) décès donc cette situation invite tout le monde à redoubler d’efforts pour atteindre l’immunité collective, notamment grâce à la vaccination. ‘’ Ne baissons pas la garde et restons vigilants face au risque d’un éventuel retour en force de l’épidémie’’, a-t-elle rappelé.
Diakaridia Sanogo