Le Secrétaire général du ministère de la solidarité et de l’action humanitaire, Salifou Maiga a présidé, jeudi 21 mars les travaux de la 16e session du conseil d’orientation du Centre national d’appareillage orthopédique du Mali (CNAOM). Les administrateurs se sont penchés sur le rapport d’activités du précédent CO avant d’adopter le programme d’activités et de budget pour l’exercice 2019.
-Maliweb.net- Le CNAOM est un centre de référence nationale dans le domaine de réadaptation fonctionnelle au Mali. Il constitue un maillon essentiel dans le dispositif de renforcement de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion et pour un mieux-être des personnes en situation de handicap, introduit le représentant du ministre de la solidarité et de l’action humanitaire.
La structure a été créée en 2002. Avec la crise de 2012 les besoins de prise en charge dans le domaine de la réadaptation physique ont connu une forte hausse.
Selon Salifou Maiga , le centre a assuré la prise en charge de l’appareillage de « 8306 personnes victimes du conflit au Nord avec 319 prothèses et 467 orthèses». Aussi des séances de rééducation au CNAOM et dans les centres régionaux d’appareillage orthopédique et de rééducation fonctionnelle (CRAORF) de Tombouctou et Gao, ont été enregistrées au cours de l’exercice écoulé.
Le projet de budget du CNAOM au titre de l’exercice 2019 est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 526 520 319 F CFA, contre une dotation révisée en 2018 de 565 394 730, soit une diminution de 6,87%. Cette baisse se justifie selon les administrateurs par la diminution de la subvention de l’État.
Salifou Maiga a remercié le nouveau Directeur du centre, Amadou Diallo et l’ensemble des partenaires pour les efforts consentis pour soulager les personnes à mobilité réduite.
Au nombre des défis, le SG du ministère de la solidarité et de l’action humanitaire a rappelé entre autres la redynamisation des centres régionaux , le renforcement du plateau technique, la dotation du centre en personnel technique de qualité et le renforcement du partenariat public-privé.
Aly BOCOUM/Maliweb.net