14ème édition de la journée internationale de la lutte contre les MGF/ Excision au Mali, les hautes autorités maliennes s’engagent pour une loi contre les VBG

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les hautes autorités maliennes s’engagent pour une loi contre les VBG
Les invités de marque lors d'une cérémonie

La 14ème édition de la journée internationale de lutte contre la pratique des MGF/ Excision au Mali, marque un tournant décisif dans le combat pour zéro MGF sur notre sol. En effet, l’ensemble des  décideurs singulièrement le  ministre de la justice, s’est  engagé pour doter le Mali d’une loi contre les VBG.

-Maliweb.net– Célébrée ce 9 février 2017 au Centre International  de Conférence de Bamako pour une question d’agenda sous l’ égide de l’épouse du Chef de l’ Etat Kéïta Aminata Maïga, la journée internationale de lutte contre les mutilations génitales féminines « Tolérance Zéro aux MGF/Excision » ,  a été magnifiée par la présence de la crème des décideurs à ne citer que la forte présence  des membres du gouvernement, des PTFs, d’ ONG et associations actrices de terrain qui œuvrent incessamment pour mettre fin aux MGF.  La reine  de la journée, Sangaré Oumou Bah, ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille était  accompagnée à l’occasion  par le  Président de l’Assemblée Nationale,  Issaka Sidibé et le  ministre de la justice et Garde des Sceaux, Me Mamadou Ismaël Konaté , des éléments clés pour l’ adoption d’une  ‘loi claire’ punissant les auteurs des  MGF/Excision au Mali surtout que le thème  national de cette 14ème édition était : « Une loi contre les violences basées sur le genre, un facteur de protection des droits humains ». Fort heureusement cette déclaration de  Me Mamadou Ismaël Konaté, ministre de la justice et Garde des Sceaux  rassure pour abdication de  la pratique : « Pour une loi contre les VBG, je m’engage » ; il a  par ailleurs a indiqué aux femmes, qu’elles trouveront désormais en lui un allié incontournable.  Dans un discours poignant, Me Konaté  a  dénoncé  la lâcheté et l’ignominie des auteurs  de VBG, aussi il a annoncé la mise en place d’une coalition nationale contre ces violences avec la mise en place d’un numéro vert et d’une plateforme pour assister et accompagner les victimes de VBG. Cette hargne  contre les violences basées sur le genre dont l’excision, on la comprend en suivant la présentation du Dr Guindo Yassine Gakou du programme national de lutte contre les MGF où  elle retrace les statistique des violences  au fil des ans suivant leur prévalence par région, religion et ethnies. En plus de la projection du film réalisée par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) sur les VBG par le journaliste / réalisateur, Khalil Gueye qui a approché les victimes, les décideurs, la représentante pays de l’UNFPA, Josiane Yaguibou et les ONG engagées contre les VBG et leurs  témoignages  soulignent l’urgence de doter le Mali d’arsenal juridique pouvant  freiner l’ardeur des auteurs de ces violences singulièrement la pratique de l’excision. Comme l’indique  l’EDS-V, au Mali le taux de prévalence de l’excision est de 83% chef les filles de 10-14ans et 91% chez les femmes de 15 à 49 ans. Une pratique aux impacts négatifs sur la santé de la femme reconnus par les professionnels de la santé  à ne citer que le Pr Moustaph Touré et Pr Dolo, des gynécologues qui côtoient au quotidien  les victimes traînant les séquelles de l’excision.  Comme l’a souligné la ministre de la femme, de l’enfant et de la famille lors de la cérémonie d’ouverture, l’engagement des  décideurs vers une  loi contre les violences basées sur le genre, représente le couronnement des années d’efforts pour protéger et promouvoir les femmes de notre pays. Aussi en attendant que la loi passe des discours à la réalité, l’engagement du président de l’hémicycle et  des différents ministres du gouvernement  est à saluer à fin que cesse le sang du couteau exciseur au Mali !

Khadydiatou SANOGO/Maliweb.net

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2 COMMENTAIRES

  1. Il est grand temps de sanctionner sévèrement ces actes barbares d’une autre époque.
    Seul le Mali et max 3 autres pays n’ont pas de lois et sanctions face aux MGF.
    J’espère qu’elles arriveront pronto…sauf si encore les dicko et semblables ne seront pas sur le chemin de ladji boura woloni kabakoh comme celui de bèbi babolo 😀 .

    • Si Dicko connait l’Islam il doit se rendre compte qu’il n’y a rien dans cette religion qui parle de l’excision, sinon qu’il nous indique le verset ou la sourate.Voici des gens qui stimulenet l’ignorance pour asseoir leu pouvoir et IBK le Mande Djitoba et le Mande fougariba le sait.

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