13eme journée africaine et mondiale de la lutte contre le paludisme : En attendant le vaccin contre cette endémie

0

Dans le cadre de la commémoration de la 13ème Journée africaine et mondiale de lutte contre le paludisme, le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), en collaboration avec le Ministère de la Santé, l’Oms et l’Ong Save the children, a initié une rencontre avec la presse, le 23 avril dernier, dans les locaux du siège de l’Oms à Bamako.

Le 25 avril de chaque année est célébré en Afrique et dans les autres pays endémiques du paludisme dans le monde, comme étant la Journée de lutte contre ladite maladie. Notre pays ne reste pas en  marge et cette rencontre avec la presse fait partie des activités organisées par le Pnlp pour  cet événement. «Investir dans l’avenir, vaincre le paludisme », tel est le thème de cette année. Au Mali, le paludisme reste la première cause de morbidité et de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans, ainsi que chez les femmes enceintes. Il représente à lui seul 41,11% du total des motifs de consultations médicales, selon l’annuaire statistique (Slis 2011).
La commémoration de cette journée a été opportune pour les acteurs qui rappellent que la prévention du paludisme et la lutte contre cette maladie demandent une participation à long terme et une réelle volonté politique continue. Selon le représentant de l’Oms au Mali, cette 13ème commémoration permet aux pays des régions affectées de tirer des enseignements des expériences de leurs voisins et de se soutenir mutuellement ; aux nouveaux donateurs de se joindre à un partenariat mondial de lutte contre le paludisme, entre autres.
Sur un plan plus chiffré, Dr Klénon Traoré, directeur du Pnlp, dira, dans l’exposé qu’il a présenté aux journalistes, que le nombre de décès dus au paludisme est passé de 985 000 en 2000 à 660 000 en 2011. Cependant, en Afrique, un enfant en meurt chaque 30 secondes de cette maladie. Au Mali, les moyens les plus sûrs de prévention de cette maladie endémique restent l’utilisation de moustiquaires imprégnées, la chimiothérapie (prise de médicaments), la pulvérisation intra domiciliaire, a indiqué Dr Klénon Traoré. Mais force est de reconnaitre que des progrès ont été réalisés et d’autres sont attendus avec la poursuite des recherches pour trouver un vaccin contre le paludisme, dont les résultats sont attendus pour 2025.
Rokia DIABATE

Commentaires via Facebook :